je pense qu’on peut s’attendre de la part du hacking social, a avoir un article qui relève le nombre de clic sur les liens qu’ils postent, ( dans ceux qu’ils ont deja posté ) ou du moins qu’ils vont s’en servir pour en écrire un autre. car dans leur démarche j’ai l’impression que c’est aussi fait pour =)

Aaah Xenu … ça me rappelle un épisode de South Park tout ça ^^

Et quand on voit la réalisation de Battlefield Earth, on comprend mieux à quel point ils ont un léger problème dans la tête !

Et dans ce sinistre RPG, comment choisissent-ils le MJ ? À voir l’organisation du truc, leurs dirigeants ne sont pas fous du tout, eux … ils passent aussi les tests les dirigeants ?

Je sais pas si je dois rire ou pleurer… dans le doute, je vais rire.
(Toujours passionnant, au passage 😉
 » Il lui ait fait des révélations incroyables.  »
Il lui EST fait des révélations incroyables. » 😉

Bonjour,

Je ne poste pas spécialement pour cet article mais pour la série d’articles sur la gamification. Je voulais juste partager mes idées, car le portage c’est cool, ça peut même parfois faire avancer. Je ne vais donc pas critiquer mais énoncer une idée en lien avec ce sujet.

Je trouve la pratique de vouloir adapter le monde informatique au monde « réel » de plus en plus aboutie. On parle ici de gamification, là bas de communauté libre et opensource basée sur le partage et la collaboration. On sent que l’informatique touchant à de plus en plus de gens sur la planète (du moins sur la planète des « pays développés ») et qu’elle influence nos pensées.

Pour ma part, j’ai une formation de gestion de projet. Il y a de nombreuses façon de gérer un projet. Des méthodes, des théories de la motivation, ce sont quelques concepts de bases lié au savoir-être, au savoir-faire et au savoir. Ces méthodes et théories permettent d’avoir des résultats meilleurs sur différents points : la performance, l’efficience, le bien être des collaborateurs. Il s’agit non pas d’atteindre un objectif, mais de l’atteindre de la meilleure façon qu’il soit. Tout cela est bien souvent en accord avec différentes cultures (contexte international avec des cultures opposées) et plus ou moins liés au respect des autres (savoir tenir compte du fonctionnement de l’autre, comprendre ses émotions, non pas pour le manipuler mais pour travailler au mieux avec lui. Ne pas rejeter l’autre mais trouver quelque chose d’intéressant à faire avec lui quand deux caractères s’opposent).

Cela mène pour les adeptes du tableau excel à avoir des chiffres en vert, car bien souvent un projet bien mené coûte moins cher et/ou rapporte plus. Cela permet aux collaborateurs d’être plus à l’aise dans leur travail car celui-ci répond à leur motivation. Ils sont alors plus enclin à aller travailler et peuvent même travailler plus pour gagner plus (non pas financièrement (du moins pas principalement) mais intellectuellement et/ou émotionnellement).

Je pense donc pour ma part qu’affecter ces principes au quotidien (on a même des projets sans leader, juste des gens qui gère les rouages pour arriver à l’objectif commun) permettrait à l’homme de mieux vivre, d’être plus heureux des tâches qui lui sont confiées (peut être même qu’il adorerai couper le chou-fleur, car ce ne serait pas son métier, il saurait que le découpage de chou-fleur permet de nourrir ses amis et serait donc plus enclin à cette tache car il saurait que de l’autre coté, il y a quelqu’un comme lui qui a ramassé ce chou-fleur, et que de l’autre coté il y a quelqu’un qui le lui cuisinera pour profiter au maximum de son gout. Ou peut-être préférera-t-il participer à un peu des trois tâches?).

Bien sur il faut garder à l’esprit que si l’on comprend les émotions de quelqu’un, sa façon de fonctionner, il peut -être aussi très facile de le manipuler (voir : « la France a peur » ou cet article sur la sientologie). Mais sans être constamment sur la défense, être conscient des choses, les exprimer et les partager est deja une première étape.

Mmh.. Si je peux me permettre, cet article manque de rigueur, ou du moins d’actualité.
J’ai grandi dans une famille scientologue et j’ai moi-même été très investie dans cette religion jusqu’à mes 33 ans. Je suis aujourd’hui profondément convaincue qu’il ne s’agit là que d’un système de croyance, et la découverte des biais cognitifs m’a aidée dans mon processus de déconstruction. Je ne suis plus scientologue et ne le serai plus jamais, mais pour autant je ne peux pas m’empêcher de réagir à ce billet car il verse dans la facilité journalistique.
Si vous aviez pris la peine d’interroger des scientologues d’aujourd’hui et de consulter les écrits officiels, vous auriez évité quelques erreurs dans le texte comme :
– « La scientologie promet que devenir « clair » augmente le QI à 135, supprime les maladies ». C’est totalement faux, au contraire il existe plusieurs textes (tous de Ron Hubbard) qui affirment que l’audition n’a pas pour vocation d’éliminer les maladies physiques (texte probablement écrit suite à des complaintes de personnes déclarant être toujours malades malgré leur état de Clair – mais ce n’est qu’une supposition dont je n’ai pas de preuve). De plus, je n’ai jamais lu quoi que ce soit affirmant que l’état de Clair assurait un niveau de QI de 135. Je n’ai personnellement pas atteint cet état (j’ai abandonné après avoir consacré des centaines d’heures à l’audition et dépensé des sommes indécentes), mais je me suis beaucoup renseignée là-dessus afin de me rassurer dans ma démarche, et vraiment je n’ai jamais lu quoi que ce soit à propos du QI.
– « les auditions ». Non, c’est l’audition. Il n’y a pas « des auditions ». Le simple mésusage de ce terme me laisse un gros doute quant au travail journalistique de l’auteur.ice (que je respecte, attention ! je suis une nouvelle fan de Hacking Social, j’adore, trop bien ce que vous faites et tout ! mais attention à ne pas dire de bêtise tout de même).
– « Cela fait du bien à l’adepte de parler, il se sent gratifié de voir les victoires s’accumuler rien qu’en parlant et en pensant de la bonne manière ». Attention, il s’agit là d’une analyse très simpliste. On ne demande pas à la personne de raconter sa vie, bien au contraire : iel est guidé.e vers des zones d’inconfort mental afin de l’amener à déceler ce qu’iel n’osait voir (là encore c’est une analyse simpliste du mécanisme, mais déjà beaucoup plus proche du discours de la scientologie). Que ce soit une bonne chose ou une mauvaise relève entièrement du domaine de la psychologie, et je ne suis pas experte. Je ne peux apporter que mon témoignage personnel – qui vaut ce qu’il vaut – et qui consiste simplement à dire que : parfois ça ne fait rien, parfois ça réveille des sentiments négatifs, parfois ça éveille des sentiment positifs, mais j’ai toujours eu un doute quant à l’efficacité sur le long terme.
– « En réalité, les auditions permettent à la scientologie de récolter un maximum de données sur l’individu, données qui servent à le manipuler ou à lui faire pression ». Ce que je vais dire va sembler risible, mais l’audition est protégée par le secret religieux – à l’instar d’une confession dans la religion catholique. Les dossiers dans lesquels sont rangées toutes les informations issues de l’audition ne peuvent être consultés que par les praticiens dûment formés et ayant prêté serment. Ces dossiers ne sont pas consultables par les personnes qui font les ventes. Et les auditeurs ne s’occupent pas des ventes. Mais il est vrai que la personne peut être orientée sur base de ce qui a été vu en audition, par exemple : « mmh… comme ce type d’audition n’a pas fonctionné, on recommande que tu fasse tel autre type d’audition d’abord, sinon la situation restera bloquée ». J’ai moi-même été sujette à ce genre de manipulation de nombreuses fois, mais cela n’a jamais été fait avec une intention de me nuire ou de profiter de moi (je donne plus de détails là-dessus à la fin de mon commentaire).
– « En réalité, c’est du lavage de cerveau, de la zombification, on y apprend à ne plus rien ressentir, à être un robot ». Là encore, c’est une interprétation d’un élément sorti de son contexte. Les TRs (pour Training Routines) sont des exercices que les auditeurs pratiquent afin d’être plus entraînés dans le cadre des séances d’audition qu’ils délivrent. Cela permet notamment de ne pas s’énerver, de ne pas perdre sa concentration, de ne pas dévier son attention de la personne auditée, et ce peu importe ce que la personne auditée va dire ou faire. Je trouve ces exercices extrêmement bénéfiques car ils nous apprennent à ne pas être distrait.e.s et à garder le cap. Un auditeur ne va donc jamais se mettre en colère pendant une séance (et s’il le fait, on lui demande de régler cet écart, et cela peut passer par des TRs), et dans la vie de tous les jours cela aide à garder son calme en toute situation et à garder la tête froide. Il n’est nullement demandé de devenir un robot, mais au contraire de ne pas se laisser submerger par des émotions fortes lorsqu’on attend de nous d’être calmes et réfléchi.e.s. Encore une fois : cela s’applique d’abord à l’auditeur. Mais lorsqu’un auditeur n’est plus en séance, il a totalement le droit de s’emporter, de pester, de se laisser distraire par tout et n’importe quoi. Mais dès lors qu’il entre en séance, il est concentré et il assure son rôle à 100%.
– pour le programme de purification, je n’ai rien à redire. C’est factuellement correct.
– « […] travaillent avec acharnement pour la scientologie (11 heures par jour parfois, avec une seule heure de libre pour voir la famille, sans week-end et sans rétribution financière, parfois l’équivalent de 100/200 euros le mois) ». Tout d’abord il existe deux contrats par lesquels un.e scientologue peut affirmer son engagement à faire prospérer la religion : le contrat de staff (52h30 par semaine, réparties en 2/3 de production et 1/3 d’étude ou d’audition gratuite) et le contrat de Sea Org (1/2 journée off dans la semaine, des horaires qui vont en général de 9h à 22h, de mémoire, mais je ne suis plus trop sûre – et en contrepartie la personne est nourrie, logée et auditée). La rétribution financière est très très faible en effet. Elle dépend du poste de la personne et de sa production qui est mesurée sous forme de statistiques (une personne touchera une plus grosse somme si elle présente des statistiques en hausse).
– Ensuite ça : « elles ne doivent pas fréquenter les niveaux inférieurs, ne pas leur parler, elles ont peur d’être contaminées ». Alors là c’est du grand n’importe quoi. Si c’était le cas, mon père aurait depuis longtemps coupé les ponts d’avec moi, car il est OT VIII et ça ne l’empêche pas de me fréquenter, moi, une même pas Clair. Il est probable qu’à une époque (surtout les années 80, c’était bien le bordel en sciento à cette époque), une telle discrimination ait pu exister, mais il n’en est plus du tout le cas aujourd’hui. Ou si elle est présente, c’est de manière très insidieuse, par de la discrimination positive qui valide les Clairs et OTs, sans pour autant dévaloriser les non Clairs. En tout cas, rien d’écrit dans les textes officiels qui dise qu’il faille cesser de fréquenter les « êtres inférieurs ». À l’inverse, la première chose qu’on fait lire aux nouveaux Clairs, c’est un texte qui les engage désormais à devenir exemplaires dans leur comportement au quotidien, car comme dit l’oncle Ben : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».
– « statut de « clair » où il a l’aptitude à « maîtriser la puissance » ». Non, l’état de Clair n’est pas du tout définit en ces termes. La définition exacte c’est : « une personne qui n’a plus son mental réactif » (mental réactif que l’on pourrait définir très brièvement et maladroitement en : c’est là que sont stockés les souvenirs désagréables).
– Pour le contenu des niveaux d’OT, je dois avouer que jusqu’à ce jour je n’ai jamais bravé l’interdit de me renseigner à leur sujet. Parce que d’une part, maintenant que je ne suis plus scientologue, je m’en fiche, et d’autre part parce que le conditionnement a fait son effet sur moi – moi qui me vante à tout va de ma logique et mon rationalisme à toute épreuve. Pour tout vous dire, j’ai même eu des bouffées de chaleur en lisant, parce que je ne pouvais m’empêcher de penser « ouh la la ! si jamais ça se sait que j’ai lu ça ! et si jamais ça déclenchait un truc en moi ? », ce qui est totalement idiot, vous en conviendrez. Mais je suis on ne peut plus d’accord avec l’auteur.ice concernant le fait qu’il est tout à fait possible de faire croire les choses les plus délirantes aux personnes les plus rationnelles si on leur fournit un contexte propice (c’est ce qui fait toute la beauté des biais cognitifs, et pourquoi j’adore la chaîne de Hacking Social).
– « l’homosexualité est réprimée chez les scientologues ». Alors… oui et non. C’est compliqué. Dans un de ses tout premiers bouquins (Science de la Survie), Ron mentionne l’homosexuel et le compare avec la personne hypocrite. Mais il me semble que cette phrase a disparu des éditions récentes car je n’ai pas réussi à la retrouver. Il est possible qu’il existe quelques règles discriminatoires à l’égard des homosexuels dans quelques rares textes, par exemple leur interdisant de rejoindre la Sea Org (j’ai envie de dire : tant mieux pour eux !). Mais je n’ai aucune preuve car je n’ai pas lu quoi que ce soit à ce sujet (ce ne sont que des on-dit que j’évoque). À contrario, j’ai lu un texte que je trouve très intéressant pour sa portée « woke » et qui consiste à dire en gros que le thétan (l’âme, si vous préférez) est asexué mais qu’il peut avoir des préférences de corps. Par exemple untel pourrait vouloir être une femme, mais pouf il se retrouve dans un corps d’homme contre son gré, et de là va naître un désir de changer de sexe ou d’éprouver de l’attirance pour le même sexe. Bon, c’est une théorie facilement réfutable scientifiquement, mais elle a le mérite de ne pas discriminer les sexualités alternatives en les traitant comme anormales, mais plutôt comme un fruit du hasard : « on n’a pas choisi d’être dans ce corps avec ce sexe, donc soit on s’adapte à ce sexe, soit on persiste dans notre trajectoire initiale ». Je ne suis pas d’accord avec, mais je trouve cette position relativement respectueuse.
– « Ron Hubbard est la réincarnation de Bouddha ». Eh bien ça… c’est vrai. Enfin, je veux pas dire que oui c’est vrai, c’est la réincarnation de Bouddha, mais que oui, j’ai déjà assisté à une conférence d’une femme très haut gradée (il est intéressant d’ailleurs de remarquer la très haute parité homme/femme dans le clergé scientologue) qui nous a fait tout un speech avec des extraits de conférences de Ron et qui concluaient que Bouddha et lui seraient peut-être la même personne (on laisse planer le doute pour éviter de trop s’engager dans cette affirmation, et ce sont les spectateurs qui se convaincront en disant « aaaaaah ! mais alors c’est de lui qu’il parle ! aaaaah, tout est clair maintenant ! »)
– « Aux niveaux OT, l’adepte est surveillé en permanence, il doit signaler tous ses déplacements, il travaille continuellement pour la scientologie (ou pour augmenter ses niveaux), il est empêché de voir sa famille et ses enfants ». Non, là aussi c’est faux. Mon père, qui je rappelle est OT VIII, ne travaille pas continuellement pour la scientologie, et on ne l’empêche pas de voir sa famille et ses enfants. La chose serait tout autre si par exemple il apprenait que j’avais écrit ce long commentaire pas très élogieux sur la scientologie (même si je prends sa défense au final). Car alors, je serai cataloguée comme une personne voulant porter atteinte à la scientologie ou aux scientologues. Une telle personne – à moins de s’amender – serait épinglée comme persona non grata, et les scientologues en lien avec elle seraient contraints de rompre les liens sous peine d’eux aussi se voir étiqueté.e.s.
– « S’il ose élever la voix, il est envoyé dans des sortes de camp de travail ou il est esclave (les RPF) ». Alors là, c’est un gros mélange maladroit de plusieurs choses. Si une personne dévoile des textes confidentiels ou se déclare publiquement comme opposé à la scientologie, oui elle fera l’objet de sanctions par l’église. Par exemple, une commission d’enquête pourra être ouverte à son encontre, ce afin d’arbitrer si elle doit être étiquetée comme persona non grata ou pas. Elle a toujours droit à un recours. Tandis que le RPF (Rehabilitation Project Force) est – ou plutôt était car il n’existe plus aujourd’hui – un programme dédié au redressement d’un.e membre de la Sea Org ayant violé la politique à laquelle iel a adhéré en s’engageant (je précise que la Sea Org est le niveau le plus haut d’engagement qu’un.e scientologue puisse faire, on parle littéralement de consacrer sa vie entière à la religion – et ses vies futures, haha).

Et sinon, du reste je suis plutôt d’accord sur cette analyse de la gamification. Même si ce n’est pas forcément l’aspect que j’aurais mis en valeur pour analyser cette religion. Je trouve beaucoup plus intéressant de voir comment elle a réussi à s’attribuer un faux-semblant de rigueur scientifique, ce qui fait croire aux adeptes que « c’est pas comme ces autres religions théistes et dogmatiques, nous c’est basé sur la science et sur l’étude du mental ». Il y a des tonnes de choses super intéressantes à dire sur les contradictions de liberté de pensée apparente et de contrainte à suivre les enseignements scrupuleusement. Ou sur le marketing ! Cette religion est quand même super douée pour vendre, mine de rien.

En tout cas, une lecture de ce billet donne le sentiment que les scientologues (du moins les hauts placés) sont des escrocs manipulateurs. Même si les techniques de vente qui y sont pratiquées se basent en effet sur des principes de manipulation, et que l’effet de l’engagement est bel et bien présent, il est important de signaler une chose : de tou.te.s les scientologues que j’ai côtoyé.e.s et observé.e.s (et iels se comptent en centaines), UN SEUL m’a semblé mal intentionné. Et je dis cela même a posteriori. Là où je veux en venir c’est que la scientologie est peut-être une escroquerie à la base (je dis bien peut-être), mais les scientologues ne sont pas des escrocs. Tous démontrent à l’inverse une véritable volonté d’aider leurs proches, de venir en aide à la population, de sauvegarder leur environnement (bien sûr, dans la limite de leurs connaissances de la vie, qui sont effectivement très biaisées en faveur d’une vision plutôt méritocratique très américaine).

Je ne prends donc pas la défense de la scientologie, mais je prends la défense des scientologues, par empathie, ayant moi-même subi à de nombreuses reprises une discrimination religieuse tout du long de ma scolarité. Je n’apprécie pas le terme « secte » qui laisse entendre qu’il y aurait des religions ok et des religions pas ok. Non, pour moi toutes les religions sont irrationnelles. Celles que l’on qualifie de sectes sont juste moins populaires. Mais il suffit de comparer un enfant ayant grandi dans une des trois grandes religions monothéistes et un enfant ayant grandi dans une « secte », et vous observerez les mêmes biais cognitifs, les mêmes erreurs de jugement, les mêmes visions dogmatiques, les mêmes tendances à rationaliser leurs actes en fonction de ce que la religion a dicté. J’ai vu des couples se briser parce que l’un des deux membres refusait de se convertir au judaïsme. J’ai vu des femmes se convertir à l’islam pour pouvoir rester avec leur petit ami. J’ai vu des parents baptiser leurs enfants à la religion catholique alors qu’eux-mêmes n’étaient pas croyants, mais juste parce que que c’est la tradition dans la famille. Alors oui, la sciento est peut-être un roman de science-fiction complètement dingue, mais la décision d’être scientologue est toujours laissée à la discrétion de l’individu.
La seule différence qui choque, c’est l’argent.
Parce que la sciento ça coûte putain de cher.
Mais il y a également des choses positives à en tirer, tout comme on pourrait dire la même chose d’autres religions. Ma personnalité a grandement été influencée par la sciento, et je serai probablement très différente si j’étais née dans une famille athée (ou plutôt « a-religieuse », car la scientologie ne prétend pas l’existence d’une déité, donc c’est une religion que l’on pourrait qualifier d’athée). J’en retire mine de rien des vertus que je suis fière d’avoir développées, comme la droiture, l’honnêteté, la responsabilité, le courage et l’acharnement.
Et avec la découverte de la psychologie cognitive, je peux ajouter une nouvelle vertu : le scepticisme.