UPDATE du 12/07/2021 : Il n’y a plus besoin de correcteurs et correctrices. L’ouvrage a été distribué et majoritairement corrigé en 27 jours, avec entre 30 et 40 correctrices et correctrices. C’est absolument dingue !!! Un immense merci à eux, à tout ceux qui se sont proposés d’aider <3 <3 <3

Je pense donc pouvoir publier l’ouvrage cette année 🙂

Seriez-vous partant pour une correction collective d’En toute puissance, manuel d’autodétermination radicale ?

La phase de rédaction de notre livre sur « En toute puissance, manuel d’autodétermination radicale » est terminée et la maquette l’est aussi, à quelques détails près : il a besoin d’une ultime correction venant de personnes extérieures. Après plus de quatre années passées en sa compagnie, je n’arrive plus à voir ces défauts, notamment les fautes d’orthographes, oublis de mots, ou coquillettes grammaticales.

Seriez-vous partant pour traquer les fautes ?

Pourquoi faire appel à une correction collective bénévole ?

Tout d’abord, pour permettre la gratuité de l’ebook, son utilisation et sa diffusion libre.

En effet, il m’est insupportable de copyrighter, de bloquer le partage d’un contenu par un prix, cela s’oppose à mon éthique, mes valeurs, mes expériences de vie et mes motivations. Pour le format papier, la gratuité est impossible, mais pas pour l’ebook. Si j’écris sur des sujets, c’est avant tout pour les partager les plus librement, parce que je les trouve socialement utiles, intéressants, pas négligeables de connaitre. La correction collective permettrait donc de maintenir cette gratuité, l’utilisation et la diffusion libre de l’ebook.

Evidemment, on n’a pas envie d’exploiter quiconque : c’est pourquoi on fait appel au collectif, en public, et non à un ou deux individus. Plus on est nombreux à corriger un texte, moins la charge de travail est lourde, puisqu’on peut se permettre de ne corriger qu’une page ou deux par ci par là, un peu comme le modèle Wikipedia. Il n’y aurait absolument aucune obligation et vous pourriez arrêter n’importe quand, y compris au bout d’une phrase si finalement vous n’avez pas envie de corriger.

Comment on pourrait faire ?

Nous avions déjà tenté l’expérience avec l’Homme formaté (ici l’appel à la correction, ici l’ouvrage dispo librement), qui faisait 500 pages. Il y avait entre 15 et 20 correcteurs, certains corrigeant quelques pages, d’autres voulant faire plus. J’avais divisé le livre en pads sur lesquelles les personnes pouvaient directement faire la correction, et on se retrouvait aussi sur les tchats des pads plus collectifs. C’était une expérience ultra sympa, vraiment j’ai été épaté de la rapidité de la correction (1 mois !), il y a eut une bonne ambiance, de superbes rencontres (et il y a même un couple qui a commencé à se former là bas, ils ont un enfant maintenant <3).

Les pads qui sont généralement encore plus simple à maitriser qu’un traitement de texte. Voici un exemple que vous pouvez tester (mdp : 1234 ) :

https://mypads2.framapad.org/mypads/?/mypads/group/test-wz1tc29iq/pad/view/test-vv1td29pe

Ensuite, j’intègre vos corrections sur la maquette finale et je gère pour distribuer les pads.

Néanmoins, Ce qui peut être pénible en correction, c’est de ne pas pouvoir être « lecteur », parce qu’on n’a que des morceaux de chapitre. Et ceux-ci ne viendront pas forcément les uns après les autres, car je les distribuerait en fonction de l’avancée générale. Bref, ça peut être donc incompréhensible au niveau du sens général. Mais pour l’homme formaté, je sais que certain·es lecteurs et lectrices ont finalement lu l’ouvrage entier avant sa sortie tout en le corrigeant ici ou là.

Cela peut être pénible parce que la mise en page sur pad est minimale ; En toute puissance a une maquette singulière, parce que son contenu est structuré d’une façon qui a été inédite pour moi aussi : sur pad, ceci est invisible malheureusement (notamment cette espèce de grammaire/mathématique des glyphes, visible aussi dans le sommaire que vous pourrez voir un peu plus bas).

Oui, mais de quoi cela parle ?

Il vaut mieux que je le précise avant que vous ne vous retrouviez à aider pour quelque chose pour lequel vous auriez un profond désaccord : ce livre est profondément antifasciste, antiautoritaire dans le sens où ce qu’il propose s’oppose conceptuellement à un autoritarisme quelconque. Il vise à construire quelque chose qui tente de neutraliser ou transformer tout appétit fasciste, toute construction autoritaire (lié à un SDO/RWA). Ceci étant dit, cela ne me dérangerais pas que des individus très opposés au contenu participent néanmoins à le corriger (du moment qu’il respectent les autres correctrices et correcteurs), mais je préfère prévenir pour leur laisser le choix plutôt qu’ils ne découvrent au fur et à mesure.

Voici le résumé du livre :

« Manuel d’autodétermination radicale »

Je l’admets, c’est un sous-titre qui pourrait tout aussi bien évoquer l’ennui académique, que susciter une adhésion ou une répulsion politique : on pourrait croire à un appel à la révolution pour qu’un peuple se libère de ses oppresseurs, tant ces deux termes – autodétermination radicale – sont associés au champ politique. Il ne s’agit pas vraiment de cela.

Nous parlerons d’autodétermination au sens psychologique : ce manuel est une quête pour tenter de trouver une part de puissance dans nos existences sociales, une part de libération et de transformation pour construire, résister, être, pour faire preuve de courage et changer nos environnements sociaux.

Il s’agira d’une autodétermination qui « agit sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier », l’un des sens du mot radical : j’estime que cette quête de libération personnelle ne peut que se faire dans l’action pour tenter d’améliorer les environnements sociaux, pour tenter de résoudre les causes premières des problèmes qui nous affectent ou affectent autrui. S’y mêlerait une forte conscience quant aux problèmes de notre société, une conscience des douleurs, et sur l’engagement – radical – d’une compassion courageuse.

Vous voici donc avec un manuel non de développement personnel, mais de développement social.

En se basant sur la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan, ainsi que sur d’autres notions en psychologie (expérience optimale, compassion, domination sociale, autoritarisme, manipulations…), nous allons ensemble partir en quête pour tenter de trouver des moyens d’agir face à des situations sociales difficiles qui envahissent tout autant nos jobs que nos institutions publiques, allant parfois jusqu’à des violences extrêmes. Et la bonne nouvelle, c’est que cette théorie, couplée à d’autres connaissances et autres expériences concrètes de transformation des environnements sociaux, nous offre quantité de voies, à notre portée, qui qu’on soit, avec l’immense bénéfice de, peut-être, donner à notre existence un bien-être épique. »

L’ossature du livre repose sur la théorie de l’autodétermination, donc j’avais parlé de façon synthétique ici : https://www.hacking-social.com/2019/11/08/se-motiver-et-motiver-autrui-une-histoire-dautodetermination/

On a aussi déjà publié sur le site des morceaux d’En toute puissance, la différence c’est que dans l’ouvrage, ils sont liés, parfois réécrits, mis en « quête » ou en « obstacles » :

• La pleine conscience et la compassion : néolibéralisation ou hack social ? (2020) https://www.hacking-social.com/2020/03/23/la-pleine-conscience-et-la-compassion-neoliberalisation-ou-hack-social/
• Le flow : https://www.hacking-social.com/2018/09/03/fl1 -donner-des-sens-a-la-vie-la-piste-du-flow/
• Quest to learn : synthèse/regroupement/augmentation de ces articles dispersés présents ici : La gamification de l’éducation (2015) https://www.hacking-social.com/2015/05/12/chan-ger-les-systemes-la-gamification-de-leducation-avec-quest-to-learn/ ; Former des changeurs de monde à l’école (2015) https://www.hacking-social.com/2015/11/13/former-des-changeurs-de-monde-a-lecole/ ;
• La soumission à l’autorité (synthèse et augmentation) : https://www.hacking-social.com/2014/10/07/de-lautorite-lexperience-la-plus-terrible-de-la-psycho-logie-restera-toujours-dactualite/ ;
• Le RWA et SDO : on en avait parlé sur le site ici : https://www.hacking-social.com/2019/09/02/mcq-le-potentiel-fasciste-lautori-taire-et-le-dominateur/; ici c’est à la fois une réécriture, avec plus de détails, plus de contenus et plus de connexions avec l’autodétermination et les thèmes autour.

• La justice restauratrice et transformatrice https://www.hacking-social.com/2020/11/22/une-autre-facon-de-faire-justice-la-justice-restauratrice-et-transformatrice/

On y parle aussi de sujets assez graves tels que les problèmes de la police (fascisme, violences), les mouvements type incel, les maltraitances dans le secteur de la santé, la manipulation/l’exploitation au travail… Mais l’angle étant tourné vers les solutions possibles, on aborde des exemples concrets de désobéissance altruiste (merci aux désobéissants furtifs qui ont témoigné 😉 ), de lancement d’alerte, de constructions d’environnements sociaux qui s’opposent aux problèmes (Buurtzorg par exemple), etc. Voici la plus grosse partie du sommaire (évidemment, susceptible d’être corrigé ) :

Partant ?

Si vous avez des questions n’hésitez pas à les mettre en commentaire, comme ça tout le monde pourra voir les réponses.

Si vous voulez tester un bout de texte à corriger, j’aurais juste besoin de savoir le pseudo sous lequel vous voulez apparaitre/par lequel vous souhaitez être appelé, et un email que vous consultez régulièrement. Soit vous me signalez que vous êtes partant pour tester par mail (hackingsocial[at]protonmail.com) et je vous envoie les liens des pads ; soit ici même dans les commentaires, en choisissant bien le pseudo que vous voulez garder et la bonne adresse mail (qui n’est pas visible publiquement, mais je la verrais), je vous recontacte ensuite via mail pour vous donner tout ça.

Après on pourra discuter directement ensemble via les tchats des pads .