★ [N3/3] Le narcissisme

Après avoir exploré le narcissisme, on va s’atteler à trouver des solutions pour tenter de diminuer ses effets les plus néfastes.

Cet article est la suite et fin de :

Image d’entête : [source de l’image] Installation artistique de l’artiste Jeppe Hein « Ce qui fait toute l’originalité du projet, c’est cette brume, cette fumée qui se dégage du banc en formant un nuage blanc. Après la contemplation narcissique, le visiteur se retrouve enveloppé d’un voile opaque qui se dissipe peu à peu, pour ré-apparaître de nouveau » Source


Diminuer le narcissisme ?


D’un point de vue psychologie clinique, il est très difficile de faire admettre aux narcissiques qu’un suivi psychologique leur serait utile : leur image grandiose et le fait qu’ils attribuent tous les torts et autres problèmes à autrui écartent l’idée même d’une thérapie pour eux. Cependant, certains, à force de problèmes relationnels, consultent, mais là encore ils résistent fortement à l’idée que leur comportement soit à modifier. Il y a peu de thérapies qui seraient spécialisées à leur trouble, et lorsqu’il y a une démarche thérapeutique, ils ont tendance à ne pas la suivre, ils l’abandonnent. Pourtant une thérapie profitable est possible, mais cela prend du temps, certains spécialistes parlent de 5 à 10 ans de thérapie.

Stratégies à court terme

Il existe cependant des stratégies de « neutralisation » de l’expression narcissique sur le court terme, qui ont été testées dans le cadre expérimental, et qui sont potentiellement applicable dans des situations pour canaliser un peu leur narcissisme, qu’il ne soit pas trop destructeur ; néanmoins, ces solutions laissent « intact » leur système narcissique.

♦ Pour prémunir l’agressivité du narcissique sur une personne, on peut lui donner des informations sur sa similarité avec celle-ci : si cet autre a la même date d’anniversaire ou encore la même empreinte digitale « rare », alors le narcissique ne sera pas agressif envers lui (Expérience de Konrath, Bushman, et Campbell 2006).

♦ Dans la même stratégie de les orienter sur leur similarité avec les autres, le narcissique est moins déshumanisant et objectivant avec son ou sa partenaire s’ils partagent des traits communs : là, il peut prendre soin du partenaire.

♦ Lorsque l’on montre une scène d’agression, les narcissiques n’éprouvent pas d’empathie (il n’y a aucun signal physiologique d’observé), cependant si on leur demande préalablement de prendre la perspective de l’autre (réfléchir notamment à la façon dont ils sont similaires aux personnes ciblées), ces signaux empathiques sont activés. Ils ne sont donc pas incapables d’empathie, c’est simplement qu’ils ne l’activent pas. (Giacomin, Jordan (2014) ; Giacomin et Kopp (2014))

♦ Les chercheurs ont fait passer des programmes de méditation en pleine conscience aux narcissiques, ces programmes étant connus pour ouvrir à l’autre, tendre à une perspective plus large que son ego. Cela apporte des bénéfices à peu près tout le monde, excepté les narcissiques qui se retrouvent encore plus centrés sur eux-mêmes qu’avant les exercices. D’autres chercheurs proposent alors de préférer des programmes de méditation centrés sur la compassion.

♦  On pourrait imaginer que les narcissiques ne savent pas nouer des relations réciproques, comme s’ils avaient un problème de compétences socio-émotionnelle (connaître ses propres émotions, repérer celles des autres à agir en fonction de façon bienveillante, savoir écouter, savoir partager, savoir s’exprimer de façon non-violente, etc.).

Voici ci-dessous un exemple de compétence socio-émotionnelle simple, le partage d’émotion ; malgré sa banalité, sa simplicité, il semble très rare dans la vie de certains narcissiques comme par exemple Elliot Rodger (il parle bien d’interlocuteurs qui ont bien tenu le rôle B pour lui, mais je n’ai pas trouvé de témoignage dans son autobiographie où il aurait pris le rôle B dans son autobiographie) :

Issu de : « Les compétences émotionnelles », Moïra Mikolajczak, ed Dunod, 2014

Cependant les chercheurs rapportent que leur apprendre ces compétences, via par exemple des programmes liés à l’empathie, n’a pas grand effet, et ce n’est pas une forme d’ignorance de ces compétences, mais de motivation : ils ne sont tout simplement pas motivés à mener des relations non exploitantes. Je ne peux m’empêcher de me demander si ce n’est pas parce que ces programmes adviendraient au « mauvais moment » et parce qu’ils sont des « programmes » et non des systèmes de pensées différents à vivre, à expérimenter : l’auto-évaluation de sa propre personne commence à se manifester de façon plus ou moins narcissique vers l’âge de 7 ans ; le narcissisme tend à s’élever durant l’adolescence (mais l’estime de soi y chute), puis tend à diminuer avec l’âge (et l’estime de soi augmente). Est-ce qu’une école basée sur la coopération, l’apprentissage de la prise de perspective d’autrui, l’apprentissage de techniques non violentes pour débattre, ou de techniques pour résoudre les conflits, donc fondée sur un système où l’expression narcissique n’est pas compatible ne canaliserait-elle pas un peu ce narcissisme, surtout si cela se déroule durant le primaire, collège, lycée, c’est-à-dire des périodes assez déterminantes niveau sociabilité et identité ? On a déjà partagé quelques sources de modèles d’écoles telles que celle-ci ici : Quest to learn, Alvarez, d’autres pistes….

L’affirmation de valeur : les narcissiques expriment une grande hostilité envers les individus qui vont aimer un tableau qu’eux n’aiment pas ; or, si avant cette situation, on les fait écrire un texte sur une valeur morale personnelle, cette hostilité est éliminée (Expérience de Wang et Jordan 2017). Les chercheurs expliquent que l’affirmation de valeur fait en quelque sorte « vaccin » contre l’hypersensibilité aux menaces à l’ego du narcissique, même si les mécanismes qui entrent en jeu sont encore assez mystérieux. Donc tout ce qui peut leur permettre d’affirmer des valeurs d’intégrité, de moralité, peut les aider à ne pas répondre par l’attaque lorsque leur ego se sent menacé (et il l’est très souvent, même pour des faits qui ne le visent pas du tout).

♦ Les faire répéter « je suis une personne bienveillante » ou « aimable » réduit leur propension à exploiter les autres (Kopp et Jordan 2013). Mais c’est très temporaire.

♦ Les faire se rappeler d’une situation où ils se sont occupés de quelqu’un d’autre réduit leur propension à exploiter autrui (Kopp et Jordan 2013). Là aussi, l’effet est très temporaire.

◊ Les reprendre directement sur leur narcissisme ne fonctionne pas, les met en mode défensif, vengeur, ce qui renforce leur narcissisme. Ainsi, les chercheurs préconisent des thérapies ou soins brefs et furtifs (on ne dit pas que c’est pour contrer leur narcissisme). Sinon c’est la dynamique qu’on a partagée dans l’article précédent qui se met en mouvement :

♦ On peut essayer de les motiver pour des projets communautaires en les motivant par les gains à l’ego qu’ils auront (être admiré encore plus par exemple). Cependant j’émets des doutes quant à cette stratégie pour avoir observé et côtoyé des narcissiques qui s’étaient engagés dans de tels projets principalement pour satisfaire leur ego : dans ce cas de figure, le projet risque d’être complètement détourné de sa fonction altruiste première et d’être vampirisé par le narcissisme de la personne, ce qui a tendance à démoraliser tous les autres membres sincèrement impliqués, de les dégoûter du projet dans sa totalité. Mais peut-être qu’il y a moyen de canaliser le narcissique, s’il n’a qu’un rôle périphérique dans le projet.

♦ Face à un entourage narcissique, Christophe André (dans son livre « comment gérer les personnalités difficiles ») recommande de rester toujours vigilants aux tentatives de manipulation, de ne jamais accorder des faveurs qu’on n’aurait pas envie de renouveler (parce que le narcissique n’y verra pas des faveurs, mais quelque chose qui lui est dû, et donc s’énervera si cela ne se renouvelle pas), de ne pas s’attendre au donnant-donnant. On peut aussi lui montrer de l’approbation lorsqu’il est sincère, à des moments stratégiques (de non-narcissisme par exemple) ; s’il nous fait confiance, on peut lui expliquer le comportement des autres qui l’énervent ; il s’agit de rester discret sur ses propres réussites, privilèges, qualités : le narcissique peut interpréter cela comme une insulte, cela peut déclencher le feu de l’envie (une émotion extrêmement prédominante chez eux) et donc il en viendra à vous voir comme un rival à dépasser, voire à écraser. Rappelons-nous, que ce feu peut être allumé pour des raisons aussi peu antagonistes que d’aimer un tableau que lui n’aime pas, un rien peut déclencher son mécanisme d’attaque car un rien le fait se sentir menacé dans son image personnelle. Dans le même ordre d’idée, il recommande aussi de ne lui faire que les critiques qui sont indispensables, et de les faire de manière très précise.

Des solutions à plus long terme

Les chercheurs conseillent aussi à l’environnement social du narcissique d’apprendre à arrêter de renforcer leur narcissisme, ce qui personnellement, me semble une solution plus efficace de prévention voire de solution (si le narcissisme n’est pas encore trop haut) :

♦ L’attention sociale renforce leur narcissisme, s’ils ne gagnent pas cette attention ils peuvent changer leur comportement. Attention, les narcissiques grandioses sont très satisfaits également quand il ont de l’attention sociale négative, y compris d’importantes critiques dans les médias, de la dénonciation, etc. Il s’agit vraiment de couper l’attention, mais c’est souvent source de dilemmes, surtout quand il s’agit de questions concernant toute la société, ou que la provocation d’un individu narcissique enfreint des lois. Si on côtoie ce narcissique au quotidien, qu’il n’a pas sa dose d’admiration, on risque aussi de le voir « en sevrage », attention à ce moment qui risque d’être pénible ou risqué, mieux vaut en appeler à l’aide de professionnels.

♦ Il y a un paradoxe dans notre admiration des narcissiques : les recherches montrent qu’on le repère assez intuitivement, mais on les nourrit quand même d’admiration, d’attention ou d’avantages (promotions au travail par exemple), même si ensuite cela se passe très mal pour tout le monde. Selon les chercheurs, nous pourrions nous appuyer sur ses intuitions afin de nous représenter les conséquences négatives prévisibles avant de leur donner des avantages. Un moyen simple est d’échanger avec autrui, d’avoir construit des liens de confiance entre les personnes d’un même environnement social : avec un échange d’informations fluides, que chacun n’hésite pas à partager, on arrive en général à prendre de meilleures décisions individuelles et collectives.

♦ Certaines disciplines, certains domaines, sont des bains qui augmentent le narcissisme, les chercheurs donnent comme exemple les écoles de commerce et tout domaine où il y a notoriété possible (milieu politique, milieu artistique, milieu médiatique, milieu universitaire/scientifique également). Les chercheurs proposent de sensibiliser au comportement narcissique et à ses conséquences, mettre davantage l’accent sur les qualités communautaires, l’empathie, la prise de perspective. L’autre solution qu’ils proposent serait que les professeurs ne soient pas des modèles de narcissisme. Plus généralement, les cultures de supériorité dans certains environnements où l’on proclame l’élève ou l’étudiant comme « l’élite », qu’on le charge de supériorité, sont des exhausteurs de narcissisme dont les conséquences sont néfastes y compris pour remplir des aspirations extrinsèques (argent, pouvoir, gloire), il y a donc à les couper, à favoriser davantage le sens de l’empathie. Cependant, est-ce possible qu’un domaine soit formé à être tourné vers l’altruisme tout en continuant à avoir des aspirations extrinsèques (argent/pouvoir/haut statut/notoriété) ? Peut-être que cela nécessiterait, pour vraiment être efficace, une révolution de la discipline ou du domaine pour qu’il repense ses aspirations, qu’il se dote d’une sincère et réelle déontologie altruiste, afin d’être cohérente. Une formation ou un programme ne suffit pas à mon sens, c’est le système du domaine, ses règles, ses buts qu’il y a à repenser.

♦ Concernant les parents ayant tendance à faire baigner un ou plusieurs de leurs enfants dans un bain narcissique (je précise « un » parce que souvent dans les témoignages, le parent choisit un seul enfant qu’il supériorise, contre les autres, eux infériorisés), les chercheurs recommandent de leur apprendre qu’ils peuvent exprimer une profonde affection sans les proclamer supérieurs pour autant. Ce conseil peut s’appliquer il me semble à toutes les personnes qu’on pourrait avoir tendance à idolâtrer, à supérioriser (des stars, des artistes, des intellectuels pour leur travail pour lequel on éprouve de la gratitude, de l’admiration ou autre) : on peut aimer profondément, exprimer cette affection sans supérioriser pour autant l’autre. Une personne peut faire un travail ou avoir un comportement exceptionnel très profitable et être tout à fait banale, humaine comme n’importe qui.

Changer d’indicateurs de « réussite », qui sont majoritairement extrinsèque (notoriété, pouvoir, argent) dans les environnements sociaux, peut aussi être une piste pertinente : il s’agirait donc mettre en valeur des buts intrinsèques, par exemple le « bon soin » dans un hôpital plutôt que son « profit », et la réussite ne se calculerait plus à l’argent, mais à la bonne santé des patients (absences de complications suite à de mauvais soins par exemple).

Forcément, les gens s’adaptent aux règles du jeu d’un environnement social, donc si tout est tourné vers des indicateurs assez narcissisques-collectif, extrinsèques, il vont se modeler en fonction de ceux-ci, qu’importe leur narcissisme de base. Parce qu’ils veulent tout simplement garder leur emploi, être appréciés, être bien perçus dans l’environnement social, etc.

Une œuvre de Banksy ; les profils narcissiques ou SDO (orienté à la dominance sociale) tendent à se représenter ou aspirer à être dans le rôle de celui qui tient la courbe de croissance-fouet

Même dans les organisations à but militants, engagés, la réussite est parfois perçue selon ces indicateurs « narcissisant » et non intrinsèque au projet/combat : est dit réussite le nombre de vues d’une vidéo, le fait d’être dans les médias, d’avoir mis l’attention sur un sujet, de mobiliser les masses, de gagner le jeu de l’attention sociale. Ce n’est pas nécessairement signe de narcissisme-collectif d’ailleurs, il y a des raisons historiques à cela : de nombreux mouvements non-violents (je pense aux mouvements des droits civiques aux USA par exemple) ont permis d’avancer à la résolution de problèmes via, entre autres, une stratégie de médiatisation, de sensibilisation des masses. Mais à ces époques, les médias ne fonctionnaient pas du tout de la même manière qu’actuellement, l’effet est donc très différent. Souvent les jeunes militants et engagés (non-narcissiques) tombent de très haut, après la rapide satisfaction d’avoir pu parler de leur combat aux médias, car la vue du résultat est souvent extrêmement décevante. La médiatisation, à moins qu’on soit narcissique, est rarement satisfaisante en tant que telle lorsqu’on a des buts intrinsèques non narcissiques dans sa lutte : certes, il y a visibilité accrue, mais est-ce que pour autant le problème est mieux réglé ? Mon expérience m’en fait très largement douter, j’ai vu plus de « réussites » (intrinsèques) militantes se faire dans l’ombre. Autrement dit, même dans des organisations à aspirations intrinsèques, on a des indicateurs de réussite commun au narcissique : est-ce vraiment pertinent de les garder lorsqu’on est non-narcissique, qu’on vise davantage la résolution profonde d’un problème ? N’y a-t-il pas de nouveaux indicateurs de réussite, non extrinsèque, à mettre en valeur ? N’y a-t-il pas à complètement revoir nos définitions de réussite, de victoire pour créer des jeux différents de ceux des narcissiques ?

♦ Et enfin, je dirais que le narcissisme, plutôt que de s’inquiéter de l’être ou d’accuser les autres de l’être, ou de se dire qu’on devrait l’être plus pour « réussir », peut être envisagé d’une autre façon : c’est aussi le résultat de nos systèmes hiérarchiques, dominateurs, égocentriques et de leur miroir dans l’individu. Et l’individu peut renforcer tout cela en acceptant de se plier aux règles de ces structures, par l’obéissance, par le consentement, par l’accommodation, par la non-intervention contre. Les études sur le narcissisme nous offrent donc un excellent contre-modèle, et plutôt que de se culpabiliser, craindre ou juger l’autre qui le serait, tentons plutôt de faire l’inverse du système narcissique pour voir ce que cela donne. L’inverse serait par exemple ce qu’on a pu voir dans le dossier sur les personnalités altruistes, qui sont au final complètement dans l’action et où leur ego disparaît ; c’est sans doute éprouver beaucoup de flow, parce que là aussi l’ego disparaît pour n’être que vie en connexion. Ce serait peut-être être en quête d’autodétermination pour soi, autrui et les environnements sociaux. Ces parcours, totalement hors du jeu narcissique, sont surprenants, sans modèles préétablis, sans règles définies, à inventer continuellement. Et c’est aussi cela qui est le plus intrinsèquement palpitant : l’inconnu 🙂

[Update 30/01/22] Pour les narcissiques vulnérables peut être qu’il se serait possible de les faire passer d’une vision hiérarchique/de croyance de la sociabilité comme un jeu à somme non nulle (dans le schéma ci dessous « je suis supérieur » « ton échec est mon succès »)  à une estime de soi où les relations sociales sont réciproques :


Sources


Livres

  • « Handbook of Trait Narcissism Key Advances, Research Methods, and Controversies », Anthony D. Hermann, Amy B. Brunell, Joshua D. Foster (editors), Springer
  • « The Handbook of Narcissism and Narcissistic Personality Disorder_ Theoretical Approaches, Empirical Findings, and Treatments »W. Keith Campbell, Joshua D. Miller (editors) John Wiley & Sons (2011)
  • « Les Narcisse : Ils ont pris le pouvoir » Marie-France Hirigoyen (2019)

Articles scientifiques

  • « Collective Narcissism and Its Social Consequences » Agnieszka Golec de Zavala, Aleksandra Cichocka, Roy Eidelson, Nuwan Jayawickreme 2009
  • « Collective Narcissism Moderates the Effect of In-Group Image Threat on Intergroup Hostility », Agnieszka Golec de Zavala, Aleksandra Cichocka, Irena Iskra-Golec 2013
  • « Narcissism and coach interpersonal style: A self-determination theory perspective » D. Matosic, N. Ntoumanis, I. D. Boardley, C. Sedikides, B. D. Stewart, N. Chatzisarantis, 2015
  • « La montée du narcissisme ? » Antoine Albertelli, Bruno Lemaitre, 2017
  • « The Relationship between the Brexit Vote and Individual Predictors of Prejudice: Collective Narcissism, Right Wing Authoritarianism, Social Dominance Orientation » Agnieszka Golec de Zavala, Rita Guerra et Cláudia Simão 2017
  • « On Self-Love and Outgroup Hate: Opposite Effects of Narcissism on Prejudice via Social Dominance Orientation and Right-Wing Authoritarianism », Aleksandra Cichocka, Kristof Dhont, Arti P. Makwana 2017
  • « I am the chosen one: Narcissism in the backdrop of self‐determination theory », Constantine Sedikides, Nikos Ntoumanis, Kennon M. Sheldon, 2018
  • « I’ll Show You Mine so You’ll Show Me Yours : Motivations and Personality Variables in Photographic Exhibitionism » Flora Oswald ; Alex Lopes, Kaylee Skoda, Cassandra L. Hesse & Cory L. Pedersen 2019 https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00224499.2019.1639036
  • « Does mindfulness meditation increase empathy? An experiment » Anna Ridderinkhof, Esther I. de Bruin, Eddie Brummelman & Susan M. Bögels https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/15298868.2016.1269667

Au sujet d’Elliot Rodger :

Viciss Hackso Écrit par :

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