♦ En conclusion… Le hacker social doit-il se mettre à méditer ? À être altruiste ? À être plus compatissant ?

Nous voici arrivé à la fin du dossier avec notre ultime question : le hacker social doit-il se mettre à méditer ? Et notre réponse sera, désolée, très molle : oui, s’il le veut, s’il estime que cela est approprié et selon les méthodes qu’il estime appropriées.

À vous de voir donc, nous avons personnellement donné des éléments qui peuvent permettre de se composer un premier avis, sous une perspective de développement social (contraire au développement personnel), qui n’est pas de « changer les autres », mais tout autant de se réfléchir et de penser ses interactions de manière systémique, réfléchir à ses pouvoirs potentiels, avec les autres, dans les environnements sociaux déjà présents ou à créer. Pour le dire très franchement, nous n’adhérons pas à l’idée de devoir s’améliorer, s’augmenter pour s’augmenter, dans une perspective individualiste : le changement personnel n’a de sens que lorsqu’il est dans une relation plus signifiante avec autrui, avec le monde, qu’il apporte de nouveaux horizons d’action. Ainsi, ce n’est pas changer le monde ou se changer soi, mais les deux superposés : en changeant le monde on se change soi-même, et on ne peut pas se changer soi sans changer son rapport au monde, au fond c’est toujours une question d’interaction concrète avec le monde.

Le hacker social doit-il se mettre à méditer ? On pourrait aussi répondre plus directement « non », car ce que nous apprend le champ scientifique de la pleine conscience ou de la compassion, c’est que la méditation est une technique parmi d’autres ; les fins les plus intéressantes, celles qui visent l’altruisme (dont les notions d’interdépendance, de recherches des causes premières, d’universalisme, d’impartialité) peuvent être suivies de centaines de façons différentes selon les possibilités des personnes. La question serait davantage de se demander comment le hacker social pourrait inscrire son activité dans une éthique altruiste et compassionnelle, et la réponse est dans sa propre réflexion, dans sa propre analyse des conditions particulières de la situation, des possibilités, des causes de souffrances. Le champ de la compassion offre des perspectives pour réfléchir, des piliers sur lesquels se raccrocher, qui me semblent néanmoins fortes utiles dans des situations confuses. Et l’inverse est tout aussi intéressant, c’est-à-dire les facteurs anticompassion, ou les programmes ayant détournés ces champs, car ils nous apprennent énormément sur les façons de s’opposer, de surmonter les problèmes qu’ils posent au monde par leurs postulats de départ. Faisons un dernier tour-résumé de ce dossier pour voir potentiellement ce qui peut nous servir concrètement dans la vie de tous les jours.

Ce dossier est disponible en ebook :

 

 

 

 


La pleine conscience


Le principal apport individuel, thérapeutique, des programmes de pleine conscience peut être de progressivement faire s’éteindre des escalades d’angoisse, d’anxiété, de haine de soi, de centration sur soi et d’apprendre à vivre avec des émotions négatives et non contre elles, pour ensuite retrouver le monde tel qu’il est.

Cependant, ce n’est pas une fin en soi que d’être en état de pleine conscience, mais un moyen, une technique. Et ces moyens peuvent être utilisés à des fins tout à fait honorables (une éthique altruiste, ou encore dans la visée d’une guérison personnelle) comme des fins qui le sont moins, voire contradictoires avec la notion même de conscience.

Ici nous avons un exemple de ces moyens que sont les techniques de pleine conscience employées à des fins qui lui sont contradictoires. Le champ de la pleine conscience y est extrinséquisée :

L’éthique altruiste que ce champ pouvait porter a été remplacée par une éthique du marché, néolibérale, que l’on peut voir par ces signes ; si on est critique de cette néolibéralisation, faire le contraire de ce schéma est une résistance contre cette idéologie :

Les instructeurs, abordant ces programmes neolibéralisées, expliquent que cette néolibéralisation est un leurre pour séduire ce milieu, mais qu’au fond l’éthique altruiste et la compassion y sont apportées en « cheval de Troie ». On a vu que le discours était très confus, et semblait davantage montrer que l’éthique altruiste y avait été évincée pour plaire au milieu des affaires.

Faute d’avoir vraiment pu savoir s’il y avait un cheval de Troie de l’altruisme dans ces programmes néolibéraux, nous avons ici vu une étude sur les effets de ce genre de programmes sur des dirigeants d’entreprise. Il y avait des changements positifs, notamment quant à une meilleure gestion de leur propre attention, un peu plus de proximité sociale accordée aux subordonnés. Mais il n’y avait pas de trace de compassion à proprement parler (c’est-à-dire la motivation à résoudre les souffrances d’autrui, ce qui aurait pu être vue très concrètement avec la mise en place de politiques nouvelles dans leur lieu d’exercice). Le bénéfice était principalement personnel, individuel.

Nous avons ici vu quel était le lien entre la pleine conscience et d’autres notions : l’état de pleine conscience n’est pas l’état « suprême », et le vagabondage mental ou le flow ont aussi ces bénéfices, par exemple pour la créativité ; nous avons vu que les études tendent à montrer que l’expérience régulière de la pleine conscience facilite l’autodétermination des personnes, mais là encore il s’agit d’une perspective individuelle qui en dit peu sur l’apport pour les environnements sociaux.

Pour éviter les détournements, il s’agit de faire l’inverse de la néolibéralisation : éviter l’internalité allégeante, la centration sur l’ego, les fins extrinsèques. Et pour cela, très concrètement, il s’agissait de faire des exercices de pleine conscience réflexive sur les environnements sociaux et ses acteurs, penser les causes des souffrances qu’ils provoquent, penser leurs responsabilités, penser le comment leur faire prendre leurs responsabilités, jusqu’à, si besoin, susciter le courage social façon lanceur d’alerte.

Au lieu de viser la pleine conscience, l’autre piste était de viser la compassion et de remettre la pleine conscience en tant que moyen permettant de susciter plus de compassion et d’altruisme, ce qui nous amené à étudier ensemble le champ de la compassion.


La compassion


Nous avons vu que contrairement à la pleine conscience, l’angle est ici tourné vers un rapport très engagé dans les environnements sociaux, même dans l’autocompassion. Autrement dit, développer sa compassion, y compris son autocompassion, est un engagement au développement social pour surmonter les souffrances.

Le point qui caractérise ce développement de la compassion à travers des techniques de méditation et des techniques d’analyse et de réflexion de la situation est toujours un face à face franc devant la souffrance, puis un élan de motivation à faire tout ce qu’il reste de possible pour la diminuer, la transformer, la réparer. La méditation est ici grandement différente car elle a des allures de simulation de situations difficiles (face à un proche souffrant, face à un agresseur, face un individu très différent de nous, face à un individu ayant un comportement nuisible…) et de décisions altruistes qui sont simulées. Cette mentalisation, même si ce n’est qu’un exercice mental, s’ancre dans l’action concrète, et préparera effectivement à agir de façon compassionnelle.

Nous avons ensuite comparé les versions orientales avec des programmes de compassion sécularisée, notamment pour voir s’il y avait le même effet de néolibéralisation que dans le champ de la pleine conscience : cet effet est moindre car les champs néolibéraux (milieu des affaires ou encore développement personnel) ne s’en sont pas emparés, les programmes de compassion sont principalement utilisés dans des champs thérapeutiques ou pour des buts prosociaux (à l’école par exemple). De plus, ce n’est pas la technique de méditation qui sert de base aux programmes, mais l’éthique altruiste du bouddhisme. Cependant, il y a un aspect individualiste beaucoup plus marqué, mais qui, vers la fin des programmes, est distancié, avec notamment l’apprentissage systémique d’interdépendance et avec des formes d’empuissantement compassionnel. La très grande différence avec les programmes orientaux, c’est l’absence de « face à face » direct avec la simulation de souffrances, les instructeurs orientant davantage sur l’entraînement positif, comme l’exercice de la gratitude, du pardon, de l’amour altruiste. Cela s’explique peut-être par des nécessités préalables.

Nous sommes revenus sur le programme de Google, notamment son cours lié au champ de la compassion. Nous avons vu qu’il était tellement troqué, orienté extrinsèquement, réduit à du symbolisme, que cela ne méritait même pas d’être nommé compassion. On ne peut pas vraiment espérer de développement social altruiste tant le programme est égocentré.

    • Comment serait un leader compassionnel ? Écoute, compréhension, action #pcc12

Faute d’avoir pu entrevoir un modèle de ce que serait la compassion dans un milieu professionnel, nous sommes allés du côté de l’analyse des chercheurs, notamment sur leur modélisation de la compassion dans les organisations :

Nous avons vu que la grande différence réside dans le fait que la compassion dans une organisation humaine est un processus social qui structure l’action d’une certaine manière. Elle demande une synchronisation des membres, vers une action donnée : on voit là toute l’oeuvre d’une machinerie sociale, la compassion n’est pas du tout une simple question mentale individuelle, mais une œuvre collective qui s’exprime uniquement dans l’action collective.

Enfin, et sans doute l’article le plus important à mes yeux, nous avons vu « l’anticompassion », autrement dit tout ce qui s’oppose frontalement à l’altruisme : nous avons rapidement passé en revue tous les « biais » et problèmes souvent soulevés par la psychologie sociale et que nous avions également traités depuis le début de notre activité sur la chaîne ou sur ce présent site (conformisme, soumission à l’autorité, ivresse du pouvoir, autoritarisme, dominance sociale, anti-altruisme des puissants et riches, anti-altruisme posé par des conditions aliénantes au travail, etc.), non pas juste pour le plaisir d’établir des connexions, mais bien parce que les chercheurs spécialistes de la compassion les ont identifié comme des opposés de celle-ci. Bien qu’il s’agisse de constats très sombres, de perspectives très dures, notamment parce que cette liste anticompassion est la même liste noire des facteurs des génocides, ces observations portent aussi en elles l’antidote : cet antidote, c’est de faire, d’être, aller dans le sens contraire de ces blocages, et la voie la plus claire quant au « que faire » tient en un mot : « compassion ». Surmonter les effets négatifs du conformisme demande de surmonter les peurs sociales pour les supplanter par une analyse compassionnelle de l’autre ; les principaux problèmes des conditions aliénantes au travail sont dus au manque de compassion qui les ont fait naître et imposés ; le problème majeur de la domination sociale est son manque de compassion pour les autres, etc.

Là, la compassion en tant qu’analyse préalable, en tant que prise de perspective, apparaît effectivement comme une solution, une grille pour établir des stratégies de résolution de problèmes qui contre à la fois des biais individuels et collectifs, qui sort totalement de l’individualisme et du neolibéralisme, et mieux encore qui fournit un courage social qui peut se collectiviser, notamment lorsque ce courage s’ancre dans des actions qui peuvent être vues et appréciées par autrui.

Autrement dit, lorsqu’on lutte contre les discriminations, les dérives autoritaires, etc. l’altruisme et la compassion en sont ses principaux contraire et donc antidotes. C’est pourquoi très souvent, les acteurs altruistes, en compassion, vont, sans le vouloir au préalable, devenir des figures ou des modèles quant à leur action ou attitude éthique, parce que le champ de l’anticompassion va les voir en ennemi, parce qu’ils sentent que ces dimensions altruistes concrètes menacent leurs propres piliers de fonctionnement que sont la dominance sociale, l’ethnocentrisme, l’autoritarisme, par un modèle beaucoup plus lumineusement juste, d’une force qu’ils ignorent, d’une puissance qui leur est malheureusement étrangère. Cependant, ces personnes ne sont que des personnes qui font des choses qui leur semblent justes, elles ne cherchent pas à gagner pour un camp, ni être ennemi d’un autre, pas plus qu’être héroïque.

Ces deux documentaires en témoignent, ainsi que les commentaires « haut score » (en RWA et SDO) enragés de voir des forces contraires à la haine s’exercer avec plus de force que leurs peurs ou souhaits ethnocentriques :

À noter que l’étude des Oliner que nous avions partagés sur la personnalité altruiste donne aussi beaucoup de détails sur le « pourquoi » et le « comment » la compassion et l’altruisme se mettent en œuvre, et comment on pourrait encore plus les stimuler: les Oliners parlent « d’extensivité » de l’altruisme, qui est superposable à l’impartialité enseignée et exercée dans les programmes de compassion, ainsi que des appels à penser de façon systémique (donc reconnaître l’interdépendance).

Le hacker social doit-il se mettre à méditer ? À être altruiste ? À être plus compatissant ? J’avais commencé par dire : faites ce que vous voulez, décidez par vous-mêmes. La méditation n’est pas obligatoire, prenez-là si vous en avez besoin : non, le hacker social ne « doit » pas se mettre à méditer. Cependant un hack social ne me semble éthiquement intéressant que s’il vise une forme d’altruisme et de compassion. C’est pourquoi, pour être tout à fait sincère, depuis plusieurs années (après avoir lu le livre Plaidoyer pour l’altruisme), j’ai essayé d’innerver cette éthique altruiste dans mes écrits ou ailleurs avec que je ressens personnellement comme fondamentale, parce que sinon à quoi bon faire quoique ce soit, si ce n’est pas pour aider les autres ? Quel serait le sens de tout ça ? Je ne dis pas ça pour vous convaincre, mais par volonté de transparence, d’honnêteté. Pour autant, je maintiens fermement que c’est à vous de choisir, de le choisir ou de le rejeter en pleine conscience, en pleine analyse personnalisée, au cas par cas, sans quoi ça ne sert à rien : adopter une éthique parce que ce serait le « bien » ou que cela a des apports, ce n’est pas l’adopter, c’est la singer, donc aller totalement à son envers. Mieux vaut encore dans ces cas-là la rejeter pleinement, car il s’agira alors d’une décision qui sera étayée personnellement, réfléchie, plutôt que de la pseudodécider et de la porter comme maquillage-faire-valoir. Ainsi je le maintiens une dernière fois : faites ce que vous voulez, mais sachez profondément, intensément, avec détails, avec émotions, sentiments et réflexions, ce que vous voulez vraiment, et comment y parvenir pleinement 🙂


Sources


Sur la pleine conscience/la compassion

Articles scientifiques

Livres

  • Plaidoyer pour le bonheur, Matthieu Ricard, 2003
  • Plaidoyer pour l’altruisme, Matthieu Ricard, 2013

  • Compassion, bridging practice and science, Tania Singer, Matthias Bolz, 2013 http://www.compassion-training.org/?lang=en&page=download

  • Handbook of Mindfulness and self regulation, Brian D. Ostafin, Michael D. Robinson, Brian P. Meier, 2015

  • La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience pour la dépression, Z.V Segal, M.G. Williams, J.D Teasdale, 2015

  • Wired to Create: Unraveling the Mysteries of the Creative Mind, Scott Barry Kaufman, 2015

  • Mindful Work, how meditation is changing business, David Gelles, 2015

  • Handbook of Mindfulness, culture, context and social engagement  de Ronad Purser, David Forbes, Adam Burke, 2016

  • Vivre en pleine présence, manger, Thich Nhat Hanh, 2016

  • Introduction à la pleine conscience, Estelle Fall, 2016

  • Foutez-vous la paix, Fabrice Midal, 2017

  • Handbook of compassion science, Emma M. Seppälä, Emiliana Simon, Thomas Stephanie, L. Brown Monica C. Worline, 2017

  • Handbook of Ethical Foundations of Mindfulness, Steven Stanley, Ronald E. Purser, Nirbhay N. Singh (2018)

  • McMindfulness, Ronald Purser 2019

Articles/Vidéos Web

RWA et SDO

Livres

Articles de recherche/thèses :

  • The Other “Authoritarian Personality”, Bob Altemeyer, 1998

  • What Happens When Authoritarians Inherit the Earth? À Simulation, Bob Altemeyer, 2003

  • Highly Dominating, Highly Authoritarian Personalities, Bob Altemeyer, 2004

  • The march of modern fascism. À comparison of social dominance orientation and authoritarianism, Bart Duriez, Alain Van Hiel, 2001

  • Autoritarisme et préjugés dans la police, l’effet d’une position d’infériorité numérique et le rôle du contexte normatif, Juliette Gatto et Michaël Dambrun, 2010

  • L’effet de la dominance sociale sur les idéologies de légitimation : le rôle modérateur de l’environnement normatif, Pierre De Oliveira, Michaël Dambrun et Serge Guimond, 2008

  • Rôle des mécanismes d’autorégulation dans la soumission à l’autorité [thèse], Johann Lepage, 2017

Narcissisme

Livres

  • « Handbook of Trait Narcissism Key Advances, Research Methods, and Controversies », Anthony D. Hermann, Amy B. Brunell, Joshua D. Foster (editors), Springer

  • « The Handbook of Narcissism and Narcissistic Personality Disorder_ Theoretical Approaches, Empirical Findings, and Treatments »W. Keith Campbell, Joshua D. Miller (editors) John Wiley & Sons (2011)

  • « Les Narcisse : Ils ont pris le pouvoir » Marie-France Hirigoyen (2019)

Articles scientifiques

  • « Collective Narcissism and Its Social Consequences » Agnieszka Golec de Zavala, Aleksandra Cichocka, Roy Eidelson, Nuwan Jayawickreme 2009

  • « Collective Narcissism Moderates the Effect of In-Group Image Threat on Intergroup Hostility », Agnieszka Golec de Zavala, Aleksandra Cichocka, Irena Iskra-Golec 2013

  • « Narcissism and coach interpersonal style: A self-determination theory perspective » D. Matosic, N. Ntoumanis, I. D. Boardley, C. Sedikides, B. D. Stewart, N. Chatzisarantis, 2015

  • « La montée du narcissisme ? » Antoine Albertelli, Bruno Lemaitre, 2017

  • « The Relationship between the Brexit Vote and Individual Predictors of Prejudice: Collective Narcissism, Right Wing Authoritarianism, Social Dominance Orientation » Agnieszka Golec de Zavala, Rita Guerra et Cláudia Simão 2017

  • « On Self-Love and Outgroup Hate: Opposite Effects of Narcissism on Prejudice via Social Dominance Orientation and Right-Wing Authoritarianism », Aleksandra Cichocka, Kristof Dhont, Arti P. Makwana 2017

  • « I am the chosen one: Narcissism in the backdrop of self‐determination theory », Constantine Sedikides, Nikos Ntoumanis, Kennon M. Sheldon, 2018

  • « I’ll Show You Mine so You’ll Show Me Yours : Motivations and Personality Variables in Photographic Exhibitionism » Flora Oswald ; Alex Lopes, Kaylee Skoda, Cassandra L. Hesse & Cory L. Pedersen 2019 https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00224499.2019.1639036

  • « Does mindfulness meditation increase empathy? An experiment » Anna Ridderinkhof, Esther I. de Bruin, Eddie Brummelman & Susan M. Bögels https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/15298868.2016.1269667

Altruisme résistant

VS

massacres/génocides/violences

  • The altruistic personnality, rescuers of jews in Nazi Europe, Samuel P. Oliner, Pearl M. Oliner, 1988

  • Embracing the Other: Philosophical, Psychological, and Historical Perspectives on Altruism, Pearl M. Oliner Samuel P. Oliner, Lawrence Baron, Lawrence A. Blum, Dennis L. Krebs,M. Zuzanna Smolenska 1992 Disponible en open access ici : https://www.jstor.org/stable/j.ctt9qg24m

  • The Psychology of Good and Evil, why Children, Adults, and Groups Help and Harm Others, Ervin Straub, 2003

  • Handbook on Building Cultures of Peace, Joseph de Rivera, 2009

  • Pour sortir de la violence, Jacques Semelin, 1983

  • Sans armes face à Hitler, Jacques Semelin, 1998

  • La résistance aux génocides, Jacques Sémelin, Claire Andrieu, Sarah Gensburger, 2008

  • Un si fragile vernis d’humanité : banalité du mal, banalité du bien, Michel Terestchenko, 2005

Purifier et détruire, usages politiques des massacres et génocides, Jacques Semelin, 2005 

  • Des hommes ordinaires : le 101e bataillon de réserve, Christopher R. Browning, 1992

  • Au fond des ténèbres, un bourreau parle : Franz Stangl commandant de Treblinka, Gitta Sereny, 1974

  • Dans le nu de la vie, récits des marais rwandais, Jean Hatzfeld, 2000 

  • Une saison de machettes, Jean Hatzfeld, 2003

  • La stratégie des antilopes, Jean Hatzfeld, 2007

  • Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt, 1963

  • J’ai serré la main du diable, Roméo Dallaire, 2004

  • Comment devient-on tortionnaire ?, Françoise Sironi, 2017

  • The Lucifer Effect, Philip Zimbardo, 2007

  • Du bon usage de la torture, où comment les démocraties justifient l’injustifiable, Michel Terestchenko, 2008

  • Si c’est un homme, Primo Levi, 1947

  • Les naufragés et les rescapés, Primo Levi, 1989

Viciss Hackso Écrit par :

Attention, atteinte de logorrhée écrite et sous perfusion de beurre salé. Si vous souhaitez nous soutenir c'est par ici : paypal ♥ ou tipeee ; pour communiquer ou avoir des news du site/de la chaîne, c'est par là : twitterX

3 Comments

  1. Opé
    2 septembre 2020
    Reply

    La pleine conscience n »est pas une option…
    Ces paramètres non plus leur légitimité dans la pleine conscience.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LIVRES