Sommaire de l'article
- Comment procéder à l’analyse
- Comprendre les traits en soi
- Comprendre les traits entre eux : les circumplex
- N&E style de bien-être émotionnel
- N&O Style de défense
- N&A Style de contrôle de la colère
- N&C contrôle de l’impulsivité
- E&O style de centre d’intérêt
- E&A Style d’interaction/style interpersonnel
- E&C style d’activité
- O&A style d’attitude
- O&C : style d’apprentissage
- C et A Caractère
- N4&C/C4 : Performance compétitive
- Manipulation
- Stratégies de manipulation autoritaire/failles exploitées
- Augmenter les immunités
- La suite : ♦PP4: Un agresseur sexuel, un fondamentaliste accro aux jeux, et une conservatrice : analyse de personnalité
- Notes de bas de page
La dernière fois on a vu ce que signifiaient les traits et les facettes, à présent nous allons voir des pistes d’interprétation selon les théories dispositionnelles de la personnalité. Rappelez-vous qu’il s’agit d’une perspective et qu’il en existe d’autres qui pourraient produire un autre résultat.
La totalité du dossier est accessible en epub : https://www.hacking-social.com/wp-content/uploads/2023/06/La-personnalite-cette-performa-Viciss-hackso.epub
Articles du dossier :
- PP1 La personnalité, cette performance
- PP2. Le questionnaire de votre personnalité
- PP3. Comment interpréter les résultats selon la théorie dispositionnelle ?
- PP4. Un agresseur sexuel, un fondamentaliste accro aux jeux, et une conservatrice : analyse de personnalité
- PP5. La personnalité selon la perspective dispositionnelle
- PP6. [critique] La personnalité, stable et inchangeable dès nos 30 ans ???
- PP7. [critique] La personnalité, uniquement « biologique » ????
- PP8. [critique] La personnalité et ces 5 traits, un concept inutile ?
- PP9. [critique] La mesure de ta personnalité, cette mesure de ta valeur sociale
- PP10. [WTT] Les états de personnalité : où l’on découvre qu’on est plus différent de nous-même que des autres
- PP11. [WTT] Le pouvoir des situations sur la personnalité
- PP12. [WTT] Nos buts produisent notre personnalité ?
- PP13. [WTT] WTT, la théorie totale des traits : la personnalité comme outil, mise en scène, conséquence et non plus cause
- PP14. [WTT] L’autodétermination et les états de personnalité
- PP15. [Synthèse] Tout à la fois
- PP16. [à quoi ça va nous servir] Tout, partout
- PPX. Sources
Ce chapitre est également disponible en audio, sur youtube, spotify et soundcloud (un peu différent de l’article) :
Attention ce n’est pas un jugement de valeur, ce n’est pas une hiérarchie !
Il faut savoir qu’en principe un psychologue clinicien qui vous ferait passer ce genre de test ne va pas voir les traits ouverture, agréabilité, extraversion, conscienciosité comme « bons » lorsqu’ils sont hauts et « mauvais » s’ils sont bas, ni vous juger comme « fragile » si votre névrosisme est haut. Ce n’est pas le concours de la meilleure personnalité, et un trait haut n’est pas synonyme d’une réussite quelconque. Selon les configurations, un trait haut peut s’avérer inadapté à des circonstances, tout comme un trait bas peut être tout à fait bien vécu, sans problème, et être adapté aux situations. Ne voyez pas ça comme une notation scolaire avec une hiérarchie des « meilleurs ».
Voici ce que dit Piedmond1 aux psychologues cliniciens qui utiliseraient le Neo PI dans le cadre thérapeutique :
« Ne partez pas immédiatement du principe qu’il est par nature préférable d’être agréable ou consciencieux. La personnalité est une structure adaptative que les individus développent pour les aider à gérer leur environnement. La question n’est donc jamais de savoir si une personnalité est “bonne” ou “mauvaise” ; il s’agit plutôt de savoir si une personne ayant une certaine disposition fonctionnerait bien dans un nouvel environnement. Il faut toujours apprécier le contexte dans lequel la personne interrogée fonctionne ».
Piedmond Ralph L., the revised neo personality inventory clinical, 1998
Et je le précise parce que dans les études, généralement les personnes se désolent souvent d’un névrosisme haut (et veulent un bas), voudraient être plus haut en extraversion, conscienciosité, ouverture et agréabilité2. Cela semble être une meilleure posture pour la vie sociale, pour réussir, vivre mieux. Et c’est compréhensible : ce n’est pas agréable d’être souvent déprimé, anxieux ou impulsif, cela rend compliqué le quotidien d’être désordonné, d’avoir le sentiment d’être incompétent, etc. On peut rêver d’être débarrassé de ses états « négatifs ».
Ceci étant dit, les psychopathes peuvent par exemple avoir des facettes de névrosisme basses3, donc on pourrait potentiellement envier certains de leurs scores. Mais combinées à leur basse agréabilité et leur basse conscienciosité, c’est un gros problème : ils peuvent ne pas voir le mal qu’il y a à faire pleurer leurs proches, à imposer aux salariés des conditions déshumanisantes ou du harcèlement, etc.
Certes, le trait névrosisme nous bride, nous fout des claques, mais c’est aussi signe qu’on perçoit les problèmes, qu’on est sensible aux soucis qu’on pourrait poser à autrui, qu’on y réfléchit, donc qu’on peut aider à régler. Sans perception des problèmes, on peut par exemple les maintenir ou y participer.
N’allez donc pas faire un jugement en voyant vos traits et facettes comme s’il s’agissait d’établir la meilleure et la pire des personnalités sur une hiérarchie sociale. C’est une configuration singulière et selon les situations, cela a des effets particuliers. Bien sûr, selon les environnements, il y a effectivement des jugements de valeur sur certains traits, par exemple le haut score en agréabilité peut être perçu comme un idéal, tout comme être perçu par d’autres environnements sociaux comme être bête et/ou naïf4 : la valence de l’agréabilité, qu’elle soit positive ou négative, dans un sens ou un autre, n’est pas « la » vérité objective du bon style de comportement à adopter. Un trait n’est ni mauvais ni bon en soi, il peut être une qualité comme un défaut selon les situations.
Cependant, il ne s’agit pas non plus d’être totalement relativiste : les chercheurs et les cliniciens parlent clairement de configurations de traits/facettes plus ou moins chroniques qui portent préjudice à la personne et/ou à son entourage, ou sont inadaptés en fonction de la situation (par exemple parce qu’ils amèneraient à souffrir ou à faire souffrir autrui, alors que des styles de comportements n’augmentant pas la souffrance sont possibles à mettre en œuvre).
Comment procéder à l’analyse
Comprendre les traits en soi
Si on cherche à se comprendre ou comprendre une personne, il va s’agir de voir d’abord ses grands traits, comprendre ceux-ci en eux-mêmes (par exemple ce que ça représente d’être haut en ouverture) puis entre eux (ce que représente être haut ouvert + haut en névrosisme par exemple). On s’appuie à la fois sur la description et le score obtenu.
Ce score peut être directement « haut/bas » en fonction du maximum et minimum que le questionnaire peut mesurer. Il peut aussi être une comparaison avec une population de référence. Cela sert par exemple aux cliniciens à potentiellement imaginer les décalages que la personne ressent, si elle est très basse ou très haute sur un trait en fonction de la population dans laquelle elle vit, elle peut se sentir incomprise, rejetée. Ou peut-être qu’elle ne comprendra pas les comportements des autres qui vont lui sembler illogiques, stupides, etc., parce qu’elle projette sa propre vision du monde sur eux. À hauteur de traits différents, la vision du monde sera différente.
Ceci étant dit, les traits moyens sont difficiles à interpréter, on le voit avec notre faux profil, difficile de comprendre la vie de Jean-Bernard sur les autres plans.
Comprendre les traits entre eux : les circumplex
Il peut y avoir des interprétations directes entre scores extrêmes (par exemple s’il y a N+ et E -, alors il y aura sans doute pessimisme). Mais souvent un ou plusieurs traits sont moyens, on peut parfois faire un ajustement pour voir s’il y a des associations (mais la catégorie est moins pertinente dans sa description que si la personne était effectivement haute/basse sur la facette ajustée) :
- Si le score d’un trait est haut (par exemple C+) tout en étant face à un score moyen d’un autre trait (par exemple A), alors il faut considérer A comme étant A -.
- Si le score d’un trait est bas (par exemple C -) tout en étant face à un score moyen (par exemple A) alors il faut considérer A comme A+.
- Si les deux sont moyens, on ne peut pas voir l’association, il y aura plus d’informations signifiantes en regardant les facettes.
À noter que Piedmond (1998) rappelle encore une fois qu’un style n’est pas supérieur à un autre et que ce croisement ne reste qu’une hypothèse sur la personne : attention à ne pas en faire un verdict définitif.
Avoir connaissance des autres configurations que la nôtre dans une même catégorie (« style d’apprentissage », etc.) ne me semble pas inutile, ça permet de voir en quelque sorte les modes de jeux différents possibles, se mettre à la place de ces autres personnes, comprendre que ce qui est évident pour nous peut être impensable pour l’autre ou inversement, et potentiellement apprendre comment nous-mêmes avons pu naviguer entre ces styles. Là encore, éviter de faire de ces circumplex les révélateurs de votre « nature » stable, parce qu’on verra plus tard des perspectives qui remettent en cause cette stabilité.
Selon plusieurs sources croisées (rapports Neo PI R, Rolland 2004, Piedmond 1997) voici ci-dessous des associations que l’on peut faire : les « descripteurs » ou « dit » ne sont pas à prendre pour un verdict psychologique, mais davantage comme le « comment » un observateur pourrait qualifier ces personnes.
Attention ! comme pour les descriptions de traits précédemment cités, ces descriptions prendront un autre sens en fin de dossier.
N&E style de bien-être émotionnel
Pour rappel, le Névrosisme (N), c’est ceci :
Pour rappel l’Extraversion (E), c’est ceci :
N- |
N+ |
|
E- |
En moyenne, ce sont des individus qui peuvent ne pas ressentir beaucoup d’affects négatifs ou positifs, leurs expériences sont généralement plutôt ternes. Ils peuvent sembler imperturbables et peut-être émotionnellement détachés. Ils conservent une distance stoïque face aux événements qui peuvent effrayer ou enchanter les autres. Cela peut rendre difficiles les relations avec les autres, car leur indifférence peut être peu agréable.
Descripteurs : discret, tranquille, stoïque et inexcitable. |
En moyenne, ces individus ont tendance à voir les choses sous un angle négatif et peu de choses les réjouissent. Ils peuvent être facilement bouleversés et submergés par les pressions de la situation. La vie peut être perçue comme subjectivement difficile et ils peuvent ne pas se sentir préparés aux pressions de la vie. Même en temps normal, la vie est perçue comme une épreuve. Ils peuvent être facilement bouleversés et submergés par les pressions de la situation.
Descripteurs : pessimiste, autocritique, en insécurité, peur, apitoiement sur soi, nervosité et agitation. |
E+ |
En moyenne, ces personnes ont un fort sentiment de bien-être. Elles sont robustes et adaptatives, attendent avec impatience ce que la vie a à offrir. Elles ont tendance à être joyeuses et à ne pas se laisser perturber par les problèmes. Elles savent apprécier les plaisirs de la vie et, si un problème survient, elles peuvent être troublées, mais elles arrivent généralement à le surmonter rapidement. Elles préfèrent souvent se concentrer sur l’avenir et elles ont hâte de le découvrir.
Descripteurs : optimiste, courageux, fort, assuré, confiant, chaleureux, plein d’entrain, décomplexé et audacieux.
|
En moyenne, ces personnes ont tendance à éprouver pleinement les émotions négatives et positives, elles peuvent très vite changer d’humeur. La vie peut être vécue comme une série de hauts et de bas émotionnels. Parfois, leur extraversion peut masquer leur propre douleur intérieure. Elles peuvent avoir des relations tumultueuses et peuvent se laisser influencer par ses émotions, mais elles peuvent également s’exalter par l’existence en vivant pleinement.
Descripteurs : fortement émotif, explosif, extravagant, excitable et volatil. |
N&O Style de défense
Pour rappel, l’Ouverture (O), c’est ceci :
O- |
O+ |
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N- |
En moyenne, dans des situations de stress, la personne ressent rarement des affects négatifs et si c’est le cas, elle minimise leur importance. Elle se tourne vers l’action concrète pour résoudre les problèmes ou pour penser à autre chose. Dit « indifférent ». | En moyenne, il y a une conscience des conflits, du stress, des menaces, mais ces situations stimulent leur créativité et leur potentiel d’adaptation. Ces personnes cernent avec lucidité leurs propres problèmes intrapsychiques et peuvent exploiter les évènements stressants comme source d’inspiration. Dit « adapté » |
N+ |
En moyenne, l’individu préfère éviter de penser aux choses qui le perturbent et peut refuser de reconnaître les dangers, comme une maladie grave par exemple. Il peut être difficile pour lui de verbaliser ses émotions. Dit « inadapté » | En moyenne, l’individu semble désarmé : à l’affût des dangers, ils peuvent imaginer des scénarios catastrophes, sont sujets aux cauchemars, aux pensées inhabituelles et créatives. Il peut être perturbé par des pensées excentriques. Dit « hypersensible » |
N&A Style de contrôle de la colère
Pour rappel, l’Agréabilité (A) c’est ceci :
A- |
A+ |
|
N- |
En moyenne, ces individus ne se mettent pas facilement en colère. Ils peuvent éprouver plutôt du ressentiment et exprimer de l’animosité, et avoir tendance à se venger. Dit « sang froid ». | En moyenne, la personne ne se met pas facilement en colère, elle est réticente à l’exprimer si elle la ressent. Elle est consciente des offenses qui lui sont faites, sait se défendre, mais préfère pardonner et oublier. En conflit, elle cherche un terrain d’entente. Dit « facile à vivre » |
N+ |
En moyenne, ils peuvent facilement être en colère et l’exprimer de manière très directe. Ils ruminent leur rage longtemps. Centrés sur eux-mêmes, ils se vexent rapidement, négligent les répercussions sur les autres. Ils peuvent en venir à l’agression physique. Dit « capricieux » | En moyenne, la colère crée chez eux un conflit interne, ils sont facilement blessés, se sentent comme victimes. Ils ont du mal à exprimer leur colère et ne veulent pas blesser ou offenser les autres. Ils retournent l’agression contre eux-mêmes. Dit « timide » |
N&C contrôle de l’impulsivité
Pour rappel, la Conscienciosité (C), c’est ceci :
C – |
C+ |
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N- | En moyenne, ils choisissent les options les moins contraignantes et gèrent les déceptions avec philosophie. Ils peuvent avoir besoin qu’on les stimule pour entreprendre des tâches difficiles ou pénibles. Dit « détendu ». | En moyenne, ils savent dans quelles directions ils vont et se sentent poussés à poursuivre contre vents et marées. Ils sont capables de supporter les frustrations et les contraintes sans pour autant dévier. Dit « dirigé ». |
N+ | En moyenne, ils ont du mal à résister aux impulsions (désirs, besoins, envies). Ils manquent de maîtrise de leurs comportements. Il peut leur arriver d’agir contre leurs intérêts à long terme et avoir un comportement à risques. Dit « sous-contrôlé ». | En moyenne, ces individus ont une propension à la détresse et à un fort contrôle. Ces individus sont perfectionnistes, ils n’autorisent aucune défaillance même pour des détails. Ils se fixent des objectifs irréalistes et impossibles à atteindre. Ils ont tendance à se culpabiliser et à se faire des reproches. Dit « surcontrôlé » |
Notre Jean-Bernard aléatoire serait donc dans le circumplex C+/N -, il est dit « dirigé », avançant contre vent et marée.
E&O style de centre d’intérêt
O- |
O+ |
|
E- | En moyenne, ils préfèrent les activités seuls ou en petit groupe. Solitaires et peu aventureux, ils peuvent s’orienter vers le jardinage, le bricolage, la télé, les collections. Dit « casanier ». | En moyenne, ces personnes préfèrent les activités solitaires et créatives telles que l’art, la lecture, l’écriture. Elles ont un goût marqué pour les activités alliant intimité, défi, innovation et réflexion. Dit « introspectif ». |
E+ | En moyenne, ces individus choisissent des activités et loisirs populaires dans lesquels ils peuvent s’amuser avec les autres. Ils peuvent être séduits par des postes impliquant des collaborations, nécessitant peu d’innovation ou de créativité. Dit « consommateur contenu grand public ». | En moyenne, ces personnes sont attirées par ce qui est nouveau, original, différent. Elles aiment partager leurs découvertes, parler en public, sont à l’aise dans les groupes et apprécient les personnes différentes. Dit « acteur créatif ». |
E&A Style d’interaction/style interpersonnel
A- |
A+ |
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E- | En moyenne, ces personnes peuvent éprouver des difficultés à exprimer leur affection envers les autres et peuvent sembler détachées et indifférentes. Elles peuvent avoir tendance à garder rancune. Ces personnes peuvent profiter d’activités plus solitaires et être fières de leur autonomie. Elles considèrent les autres comme des adversaires potentiels. Elles sont méfiantes, distantes. Ils préfèrent le respect à l’amitié.
Descripteurs : compétiteur, distant, sceptique, hostile, sans joie, cynique et impersonnel. |
En moyenne, ces personnes ont tendance à être modestes et effacées. Dans un contexte de groupe, elles peuvent se sentir mal à l’aise avec les rôles de leadership. Elles s’impliquent facilement dans des projets dignes d’intérêt, mais sans attirer l’attention. Elles acceptent généralement les demandes d’assistance qui leur sont faites. Discrètes, elles préfèrent la solitude, mais se montrent sympathiques. Elles ont spontanément confiance aux autres. Elles peuvent être abusées, l’entourage doit veiller à leur intérêt tout en respectant leur vie privée.
Descripteurs : modeste, humble, naïf, clément. |
E+ | En moyenne, ces personnes sont dominantes et sûres d’elles. Elles ont tendance à être assertives, énergiques, fermes et sûres d’elles. Dans un groupe, elles tendent vers les postes de direction : elles aiment diriger et gérer les autres. Elles apprécient les situations sociales qui les mettent en valeur, elles préfèrent donner des ordres plutôt que d’en recevoir, elles sont convaincues de leur légitimité dans la prise de décision. Elles ont une image positive d’elles-mêmes et savent amener les gens à travailler ensemble.
Dit « leader ». |
En moyenne, ces personnes sont chaleureuses et agréables. Elles sont accommodantes, gentilles, charitables et sympathiques. Elles aiment être avec les autres et interagissent avec eux d’une manière non menaçante et compatissante. Ces personnes apprécient réellement la compagnie des autres. Elles sont attachées à leurs amis et s’en font d’autres. Il est facile de s’entendre avec elles.
Dit « accueillant ». |
E&C style d’activité
C – |
C+ |
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E- | En moyenne, rares sont les projets qui peuvent motiver ces individus. Ils ne réagissent qu’aux demandes les plus pressantes. Ils prennent rarement les initiatives. Dans les activités de groupe, ils se mettent en retrait. Dit « apathique ». | En moyenne, ces individus sont travailleurs et méticuleux, avancent lentement et sûrement. Il peut être dur de leur faire aller plus rapidement, mais on peut compter sur elles pour finir. Dit « travailleur assidu ». |
E+ | En moyenne, ces personnes sont pleines d’énergie et de vitalité, mais peuvent avoir des difficultés à canaliser ces ressources dans une direction constructive. Plus spontanées et impulsives, elles sont souvent prêtes à laisser tomber le travail s’il y a une occasion de s’amuser. Dit « amateur de fun ». | En moyenne, ces personnes sont productives, efficaces, ont un rythme rapide. Elles savent ce qui doit être fait, élaborent leur propre programme de développement et le suivent avec zèle. Elles peuvent paraître directives si elles essaient d’imposer leur style aux autres. Dit « battant ». |
O&A style d’attitude
A- |
A+ |
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O- | En moyenne, ces individus ont des croyances fermes et immuables sur la société et la moralité, sur la nature humaine négative, ils prônent une discipline stricte et une approche musclée des problèmes sociaux. Ils attendent des autres le respect strict des règles établies. Dit « croyant résolu ». | En moyenne, ces individus ont tendance à se fier à des valeurs traditionnelles et des croyances familiales ; ils sont persuadés que s’en tenir aux règles établies est le meilleur moyen de garantir la paix et la prospérité pour tous. Dit « traditionnaliste ». |
O+ | En moyenne, tendance à une pensée critique qui n’est ébranlée ni par la tradition ni par la sensibilité aux autres. Ils peuvent avoir tendance à ne pas prendre en considération les points de vue des autres et leurs sentiments afin de poursuivre leurs propres idées. Dit « penseur libre ». | En moyenne, tendance à avoir une approche réfléchie des problèmes sociaux. Ces personnes souhaitent trouver des solutions nouvelles. Elles peuvent percevoir la nature humaine comme positive et peuvent être persuadées que la société peut être améliorée par l’éducation, l’innovation et la coopération. Dit « progressiste ». |
O&C : style d’apprentissage
c- |
c+ |
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o – | En moyenne, les activités intellectuelles, la réflexion et l’abstraction ne sont pas leur point fort. Ils ont besoin d’encouragement pour persévérer dans leurs études et pour s’organiser. Dit « étudiant réticent ». | En moyenne, ils sont appliqués, méthodiques, respectueux des règles. Mais le manque d’imagination les pousse à suivre les instructions pas à pas. Ils n’ont pas de difficultés pour apprendre par cœur, mais peuvent avoir du mal à traiter les questions pour lesquelles il n’y a pas une seule bonne réponse. Ils ont besoin de structure et d’un cadre délimité. Dit « by the book ». |
o+ | En moyenne, ces personnes sont attirées par les idées nouvelles, développées par imagination, mais ça peut être assez chimérique. Elles sont souvent productives pour trouver des solutions originales ou se lancer dans un projet innovant. Mais c’est dur lorsqu’il s’agit de le faire sur la durée. Elles ont des capacités de naviguer dans des contextes incertains. Dit « rêveur ». | En moyenne, ces personnes ont soif d’apprendre, s’appliquent, s’organisent et démontrent une détermination qui les poussent vers l’excellence. Il y a à la fois ambition et créativité dans leur approche des problèmes. Elles vont aussi loin que leur talent leur permet. Dit « bons étudiants » |
C et A Caractère
a – |
a+ |
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c- | En moyenne, ce sont des individus qui s’intéressent à satisfaire leurs propres besoins ici et maintenant. Ils recherchent un épanouissement hédoniste et peuvent voir les autres comme des objets pour satisfaire ces besoins physiques. Ils peuvent recourir à des subterfuges pour arriver à leurs fins. Ils peuvent être lents à reconnaître et à répondre aux besoins des autres.
Les descripteurs : égoïste, impoli, inconsidéré, irréfléchi, téméraire, irrespectueux, égocentrique. |
En moyenne, ces individus projettent une orientation nourricière vers le monde ; ils auront tendance à voir le meilleur chez les autres et le potentiel qu’ils peuvent offrir. Bien qu’ils puissent s’impliquer dans des causes de justice sociale, ils peuvent manquer d’endurance et de discipline pour donner suite à ces engagements. Leurs efforts peuvent être désinvoltes et sembler complaisants.
Descriptifs : « hippie », tolérant, acceptant, socialement conscient, sensuel, indulgent et superficiel. |
c+ | En moyenne, ce sont des personnes qui se sont fixé des normes élevées et qui sont ambitieuses. Elles peuvent avoir des valeurs positives intériorisées et sont prêtes à se battre pour ce qu’elles croient. Elles peuvent être très déterminées et concentrées sur l’atteinte de leurs objectifs. Il y a beaucoup de passion dans leurs efforts et elles peuvent être agressives et directes lorsqu’elles rencontrent une résistance dans l’atteinte de leurs objectifs. De tels individus peuvent aimer l’humanité, mais se méfier d’humains spécifiques.
Descripteur : délibéré, radical et rigide. |
En moyenne, cette catégorie représente les individus qui sont très concernés et impliqués dans le sort des autres. Ils sont attentifs aux besoins des autres et y répondront de manière utile. Dans l’action, ces individus peuvent ne pas réagir de manière conflictuelle. Au contraire, ils sont disposés à « travailler à travers le système » afin d’atteindre leurs objectifs. Ils ont la persévérance et la discipline nécessaires pour voir leurs efforts porter leurs fruits. Descripteurs : moral, respectueux, poli, attentionné, sincère et compréhensif. |
N4&C/C4 : Performance compétitive
Attention, ici on compare la facette N4 (timidité sociale/conscience de soi) avec le trait C, mais plus particulièrement sur C4. Ainsi, même si le score général sur C est plutôt bas, si la facette C4 est élevée, c’est elle qui compte prioritairement et non le score du trait.
Pour rappel,C4 (recherche de réussite) c’est ceci :
Pour rappel, N4 (conscience de soi) c’est ceci :
N4 – |
N4+ |
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C – | En moyenne, ce sont des individus qui peuvent sembler avoir rejeté les définitions conventionnelles ou socialement approuvées du succès. Ces personnes ne sont ni compétitives ni ambitieuses et sont tout à fait à l’aise avec leur philosophie de « vivre au jour le jour ». Ils préfèrent suivre leurs propres besoins intérieurs et peuvent éviter les notions de récompenses matérielles. Descripteurs : informel, non compétitif, facile à vivre et détendu. | En moyenne, ce sont des individus qui évitent activement les situations de compétition parce que le potentiel d’échec peut exacerber leurs sentiments internes d’inadéquation et une mauvaise estime de soi. Ces personnes sont susceptibles d’éprouver la peur du succès, la peur de l’échec et l’anxiété liée aux tests en réponse à des situations ou à des tâches liées à la réussite. Descripteurs : impulsif, frivole, complaisant, hypocrite, incohérent et agité. |
C+ | En moyenne, ces personnes sont émotionnellement stables, se sentent capables avec un sens aigu de la compétence et une volonté de réussir. Elles se fixent des normes élevées et ont l’organisation personnelle nécessaire pour atteindre ces objectifs. Elles peuvent sembler trop impartiales. Descriptifs : robotique, objectif, posé, concis, mécanique, méthodique et autodiscipliné. | En moyenne, ce sont des personnes ambitieuses et compétitives, mais qui s’inquiètent du résultat de leurs efforts. Elles se fixent des normes élevées parce qu’elles peuvent croire que les atteindre sera une preuve extérieure qu’elles ne sont pas aussi inadéquates qu’elles se sentent à l’intérieur. Les obstacles à l’atteinte de leurs objectifs sont accueillis avec colère et hostilité. Descripteurs : compétitifs, intenses et très concentrés. |
Manipulation
Nous rajoutons ce tableau en référence à ce qui a été fait à travers le format audio (sur Spotify, Sound cloud, Deezer, YouTube)
Stratégies de manipulation autoritaire/failles exploitées |
Augmenter les immunités |
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Névrosisme haut |
Exploiter la colère et l’hostilité : utiliser leur tendance à la colère et à l’hostilité pour les convaincre qu’ils sont supérieurs, et que les autres, particulièrement ceux qui sont différents, leur volent ce qui leur revient de droit. Stratégie du bouc émissaire : Renforcer l’idée qu’ils n’ont pas besoin de faire quoique ce soit pour changer les problèmes, car leurs problèmes sont causés par des groupes externes qu’ils peuvent blâmer. Utiliser la vulnérabilité : détourner leur tendance à se blâmer eux-mêmes pour les plonger dans un état où ils pourraient accepter des idéologies extrémistes pour apaiser leur propre détresse. Inonder ce profil d’informations négatives (vraies comme fausses), en attribuant leurs souffrances personnelles et sociales à des groupes « ennemis ». Proposer des solutions autoritaires simples, comme l’exclusion des groupes adverses, pour apaiser leurs angoisses. Exploiter l’anxiété : utiliser des tactiques de peur, telles que des fake news et une propagande alarmiste, pour exacerber leur anxiété et les pousser à soutenir des idéologies extrémistes. |
Fuir les environnements toxiques : encourager la prise de conscience des environnements qui exacerbent leur névrosisme et les aider à s’en éloigner pour préserver leur bien-être. Traiter les traumatismes sous-jacents : identifier et traiter les traumatismes ou situations stressantes qui amplifient leur névrosisme pour diminuer leur vulnérabilité à la manipulation. Hygiène attentionnelle : Encourager ces individus à diversifier les sources d’information qu’ils consomment et à éviter de se laisser enfermer dans des bulles de négativité. Encourager l’activité physique et sociale : promouvoir des habitudes de vie saines, incluant l’exercice physique et des activités sociales progressives qui permettent une rupture avec les environnements sociaux malsains, et la restauration des dégâts passés. Soutien dans des contextes sociaux : Aider à diminuer leur névrosisme en les engageant dans des activités sociales qui apportent des émotions positives et les encouragent à se connecter de manière constructive avec les autres. Développement des compétences socio-émotionnelles : Aider à acquérir des compétences pour mieux comprendre et gérer leurs émotions, afin de réduire leur colère et hostilité. Réduire le stress environnemental : identifier et réduire les facteurs de stress dans leur environnement qui alimentent leur névrosisme, tout en les encourageant à considérer des perspectives plus ouvertes. |
Névrosisme bas |
Encourager le mépris des autres : manipuler leur perception en les amenant à voir les personnes exprimant du névrosisme comme faibles et irresponsables, surtout ces bas en névrosime sont aussi bas en agréabilité. Exploiter leur indifférence émotionnelle : promouvoir des idéologies conservatrices en mettant en avant la stabilité et la tranquillité, évitant les discours émotionnels ou alarmistes. Évitement des émotions/ préférence pour une propagande froide et logique : Utiliser des arguments dénués d’émotions fortes, pour influencer ce profil. Dévalorisation de l’ennemi comme trop émotionnel : dépeindre les groupes adverses comme émotionnellement instables, dans l’exagération, ou irrationnels. Exploiter leur aversion pour l’instabilité en décrivant les groupes ciblés comme perturbateurs et chaotiques. Encourager à ne pas se soucier des effets de leurs actions sur les autres, (surtout s’ils sont également bas en agréabilité), en soulignant que les affects négatifs des ciblés sont des signes de faiblesse. |
Encourager le développement des compétences sociales et émotionnelles pour les rendre plus compréhensifs envers ceux qui ressentent plus d’émotions, ainsi que pour comprendre comment les émotions ne sont pas « irrationnelles ». Cela peut les rendre plus résistants aux manipulations qui exploitent leur incompréhension des émotions. Développer l’empathie : encourager l’ouverture et l’agréabilité pour permettre une meilleure compréhension des difficultés des autres, même si leur propre expérience est différente. Éviter d’exprimer des émotions fortes en leur présence : pour les aider à prendre la perspective d’autrui, adopter une approche concrète, rationnelle. |
Extraversion haute |
Ciblage des affects positifs : Insister sur les aspects négatifs de groupes adverses en les décrivant comme des casseurs de fête ou opposés à l’extraversion. Utiliser des messages qui soulignent l’incompatibilité entre le groupe ennemi et leur besoin de vivre pleinement, en accentuant le contraste entre leur style de vie optimiste et l’attitude perçue comme morose des autres. Offrir des opportunités de leadership : pour les individus avec une forte assertivité, proposer des postes de direction ou des opportunités d’avancement au sein de mouvements autoritaires, en jouant sur leur désir de reconnaissance et d’influence. Exploitation de la recherche de sensations fortes : des évènements attrayants et stimulants, même violents ou répressifs, comme des « chasses à l’homme » ou des actions de groupe à sensation forte, pourraient les attirer s’ils sont suffisamment bas en agréabilité (donc ne voyant pas le problème à s’en prendre à autrui). Renforcement des stéréotypes de leadership : si leur extraversion est haute sur la facette assertivité, il est possible de les convaincre que la force et l’absence d’empathie sont des qualités essentielles pour le leadership, surtout dans un contexte autoritaire. Exclusivité sociale : En leur faisant croire que favoriser leur groupe renforcera leur pouvoir et leur domination, on peut les inciter à discriminer les autres tout en maintenant de bonnes relations au sein de leur cercle. Cloisonnement de leur sociabilité : Pour manipuler ces individus, il faudrait restreindre leur sociabilité à des groupes homogènes, en les conditionnant à voir les autres comme des intrus ou des perturbateurs. |
Mettre en valeur l’inclusivité : montrer comment l’ouverture aux autres peut enrichir leur vie sociale et leur bien-être, en soulignant les bénéfices personnels et collectifs d’une société inclusive. Canaliser l’extraversion : encourager ces individus à utiliser leur sociabilité et leur énergie pour résoudre les causes de leurs problèmes plutôt que de se laisser emporter par des stratégies de divertissement pour oublier plutôt que pour régler. Offrir des alternatives positives et stimulantes : proposer des activités sociales et amusantes qui sont bien organisées et sans conséquence sociale négative. Cela peut détourner leur attrait pour des activités extrêmes et potentiellement dangereuses (pour eux et/ou pour les autres). Gestion des impulsions liés aux sensations fortes : les aider à développer un minimum de conscienciosité (si elle est basse) pour canaliser leur énergie dans des directions constructives peut les protéger des influences néfastes. Encourager la tolérance et la collaboration : si ces individus sont suffisamment ouverts et agréables, ils peuvent devenir des leaders empathiques qui valorisent l’autonomie et la diversité au sein de leurs équipes. Valoriser la coopération plutôt que la domination : montrer comment des leaders efficaces intègrent les différences et favorisent la collaboration, plutôt que de simplement imposer leur style, peut aider à canaliser leur énergie dans des directions positives. Valoriser la gestion positive des équipes : montrer que des relations de travail positives et autonomes, même dans une position de leader, peuvent mener à une meilleure performance globale, peut les inciter à modérer leur comportement autoritaire. Promotion de la diversité sociale : Ces personnes tirent un grand plaisir des interactions sociales et sont naturellement ouvertes à accueillir les autres. Encourager des expériences diversifiées et inclusives renforcera leur résistance à toute forme d’exclusivité. Renforcement de l’extensivité inclusive : Mettre en valeur les bénéfices sociaux, émotionnels, et même économiques de relations diverses peut consolider leur engagement à une société inclusive. |
Extraversion basse |
Ciblage des plateformes en ligne : Utiliser Internet et les communautés en ligne pour diffuser des messages qui jouent sur leurs peurs et leurs anxiétés, en renforçant l’idée que la fermeture aux autres est la solution. Exploitation de l’aversion pour l’agitation sociale : Pour ces individus, l’idée que les « autres » (exogroupes façonnés comme ennemi) perturbent leur calme peut être utilisée. En attribuant à l’exogroupe uniquement des traits extravertis (bruyants, visibles, sociables) et en appuyant sur la menace d’envahissement de leur espace personnel et de perte tranquillité, il est possible de susciter une certaine hostilité envers des groupes. |
Développement de la réflexion autodéterminée : Si leur état d’introversion est choisi et non subi, leur résistance à la manipulation sera plus forte. Encourager une autodétermination dans leurs choix de retrait (ou l’inverse, dans le développement de l’extraversion) pourrait les rendre plus imperméables à l’influence autoritaire, car ils seront conscients de leurs attentes et besoins et pourront donc voir comment un mouvement tente de les exploiter.
Opportunités d’apprentissage et de sociabilité positive : s’ils veulent devenir plus extravertis, leur apprendre à exercer les facettes de l’extraversion dans des contextes sécurisés et adaptés, comme des activités où ils peuvent progressivement prendre des initiatives, peut leur apporter un bien être qui offre une défense contre les exploitations et manipulations. Montrer les bénéfices de la diversité : souligner comment l’introversion et l’extraversion peuvent se compléter dans un cadre organisé, peut les aider à valoriser les différences plutôt que de les craindre. Encourager l’introspection sur leurs envies non réalisées et montrer comment cela peut se concrétiser : les aider à explorer en douceur leurs propres envies nécessitant plus d’extraversion ou à trouver des moyens de s’exprimer socialement pourrait réduire une potentielle hostilité envers les autres. |
Agréabilité haute |
Limiter leur empathie : Ces individus peuvent être amenés à restreindre leur empathie pour leur groupe proche si on parvient à les convaincre que les étrangers ou les personnes différentes sont des menaces à la sécurité ou au bien-être. Manipulation par la peur : Utiliser des récits exagérés de violence ou d’injustice commise par des exogroupes tout en cachant les souffrances de ces groupes pour inciter les hauts agréables à soutenir des politiques d’exclusion ou de répression. Masquer la violence autoritaire : pour ne pas les dégoûter, il est crucial de cacher ou minimiser la violence inhérente à l’autoritarisme. Présenter les actions répressives comme des mesures nécessaires, bienveillantes, pour maintenir la paix peut les convaincre. Les déstabiliser : Si nécessaire, attaquer leur altruisme en les accusant d’hypocrisie ou en exagérant des erreurs sociales mineures qu’ils auraient pu faire dans le passé pour les faire douter d’eux-mêmes. Neutralisation par découragement : si la manipulation est difficile, les autoritaires peuvent chercher à décourager ces individus par des humiliations ciblées ou en bloquant leur créativité et leurs initiatives pro sociales. Les utiliser comme contre-exemple : Ce profil est peu susceptible de rejoindre un mouvement autoritaire en raison de leur forte inclination à respecter autrui et à éviter les conflits. Mais ils peuvent être utilisés comme des contre-exemples pour illustrer la faiblesse et la naïveté pour ainsi renforcer la cohésion du groupe autoritaire. Manipulation par conditionnement environnemental : les exposer progressivement à un environnement hostile pour diminuer leur agréabilité et renforcer des préjugés. Ce processus demande un conditionnement à long terme. |
Encourager l’inclusion au-delà de leur cercle : aider ces individus à élargir leur conception de l’agréabilité au-delà de leur groupe immédiat, en développant leur capacité à comprendre et à empathiser avec ceux qui sont différents. Renforcer la prudence : les aider à comprendre que leur haute agréabilité peut les rendre vulnérables à l’exploitation par des individus moins scrupuleux. Leur enseigner à évaluer les intentions des autres avant d’offrir leur pleine confiance, surtout envers ceux qu’ils considèrent comme des autorités ou plus haut statut qu’eux. Montrer la réalité de la violence des actes soi-disant pour la paix et le bien-être : Leur montrer directement les conséquences violentes des politiques autoritaires, et relier ces conséquences à leurs propres valeurs prosociales, peut les amener à remettre en question leur soutien à une politique autoritaire. Exposition à des perspectives variées : En leur offrant des récits ou des expériences qui montrent les réalités des autres groupes, leur ouverture peut être progressivement développée (si elle est basse), ce qui peut élargir leur cercle d’empathie. Encouragement à l’autonomie dans la pensée critique : S’ils sont exposés à des informations diversifiées et à des outils de pensée critique, ils peuvent devenir plus résistants aux manipulations qui jouent sur leurs peurs. Mais étant donné leur haute agréabilité, ils ne seront pas convaincus si les outils de pensée critique sont présentés avec des aspects ou des buts antisociaux, méprisants, etc. Renforcement des liens sociaux : Maintenir des relations significatives et des liens sociaux qui renforcent leur altruisme et leur résilience, surtout lorsqu’ils se font attaquer pour les propos ou actes prosociaux. Développer l’affirmation de soi : les aider à exprimer leurs opinions, même lorsqu’elles sont à risque de conflit, d’une manière qui reste alignée avec leurs valeurs et buts altruistes. Souligner le but prosocial d’exprimer son opinion ou refuser un acte peut les aider à s’affirmer. |
Agréabilité basse |
Exploiter l’égoïsme : mettre en avant des idéologies qui soulignent leur intérêt personnel, la vengeance, et l’exploitation des autres pour leur propre bénéfice. Ils seront enclins à rejoindre un mouvement autoritaire s’ils y voient un moyen de satisfaire leurs désirs sans égard pour les conséquences sociales. Encourager la manipulation : offrir des opportunités où ils peuvent manipuler ou agresser les autres sans ressentir de culpabilité, en renforçant l’idée que les autres sont inférieurs ou méritent d’être exploités. Exploitation de leur méfiance et cynisme : en appuyant sur leurs tendances antisociales, ils peuvent être convaincus que la société est un lieu où il faut se protéger des autres à tout prix, renforçant ainsi leurs croyances autoritaires. Exploitation du narcissisme et des intérêts personnels : Ces individus peuvent être séduits par des opportunités qui flattent leur ego ou leur offrent des gains personnels, comme la notoriété ou l’argent, même au détriment des autres. Éviter le masque de modération : ce profil pourrait être déçu par des tentatives de masquer l’autoritarisme sous un vernis de modération ou de pseudo-inclusivité. Il est essentiel de rester ouvertement ferme et punitif pour les garder fidèles à l’idéologie. |
Éducation sur les relations humaines : Leur enseigner l’importance de respecter les droits humains et de voir les autres comme des individus dignes, plutôt que comme des objets à exploiter, pourrait les aider à développer des relations sociales plus positives et à long terme. Développement de l’empathie : Les encourager à comprendre et à pratiquer l’empathie cognitive et affective pour atténuer leurs comportements antisociaux dont ils peuvent apprendre que les conséquences ne sont pas souhaitables, notamment pour eux-mêmes. Promotion de l’inclusivité : Montrer comment une approche plus agréable et coopérative peut mener à des résultats plus durables et socialement bénéfiques. Encourager la conscience sociale : montrer que l’agréabilité et l’empathie peuvent également être des voies vers le succès et la notoriété peut les inciter à développer ces qualités. Redéfinir l’autonomie : aider ces individus à comprendre que l’indépendance ne signifie pas nécessairement l’antisociabilité. Montrer que des relations saines peuvent coexister avec l’autonomie peut réduire leur cynisme. Appel à l’intérêt personnel positif : Montrer comment ils peuvent atteindre leurs objectifs et satisfaire leurs besoins en toute autonomie et coopération avec les autres, sans recourir à la manipulation ou à l’exploitation des autres. Montrer le conflit d’intérêts avec les autres motivations liées à leurs autres traits : s’ils sont extravertis, souligner que l’adhésion à des idéologies séparatistes pourrait limiter leurs opportunités sociales ou festives. S’ils ont un certain niveau d’ouverture, mettre en évidence l’ennui que pourrait provoquer le conservatisme rigide. Etc. |
Ouverture haute |
Attirer par la nouveauté autoritaire : ces individus sont créatifs et curieux, ce qui les rend réticents à accepter des idéologies rigides. Cependant, les attirer par la nouveauté et la créativité d’un projet (même autoritaire) peut les séduire temporairement. Toutefois, cette stratégie risque d’échouer si leur agréabilité est élevée et s’ils réalisent les conséquences néfastes de leurs actions sur les autres. Les transformer en cibles : Ces individus sont peu susceptibles de rejoindre des idéologies autoritaires, car elles contredisent leurs valeurs de créativité et de nouveauté. Les dépeindre comme des utopistes délirants peut cependant servir à les ridiculiser devant des partisans autoritaires. Neutralisation par découragement : Si la manipulation est difficile, les autoritaires peuvent chercher à décourager ces individus par des humiliations ciblées ou en bloquant leur créativité et leurs initiatives prosociales. Alimenter la paranoïa : s’ils ont un haut névrosisme en plus, encourager leur tendance à imaginer des scénarios catastrophiques et à voir des complots partout, en les félicitant pour leur perspicacité et leur créativité. Utiliser leur imagination : tirer parti de leur haute imagination pour les pousser à créer et propager des théories du complot. Manipulation à distance : les inciter à adopter des discours et comportements favorables à l’autoritarisme sans qu’ils s’en rendent compte, souvent en les impliquant dans des projets qui semblent « apolitiques », mais servent en fait les intérêts autoritaires. Par imprégnation dans un environnement qui est de moins en moins ouvert, leur ouverture ou leur agreabilité pourrait baisser.
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Valorisation des idéaux progressistes : Encourager ces individus à canaliser leur créativité vers des causes et projets qui reflètent leurs valeurs ouvertes et inclusives. Cela ne marchera que s’il y a une certaine hauteur en agréabilité. Encouragement à structurer leur créativité : S’ils sont bas en conscienciosité, les aider à développer des habitudes de travail plus rigoureuses et à organiser leurs projets peut les rendre plus épanouis dans leurs ambitions créatives. Montrer comment la structure peut servir leur imagination et leurs idées sans les contraindre. Encourager une pensée éthique : faire en sorte qu’ils considèrent les implications morales et sociales de leurs projets créatifs. Leur ouverture aux valeurs peut être un point d’ancrage pour refuser des projets qui, bien que stimulants sur le plan intellectuel, pourraient avoir des conséquences destructrices. Encourager la curiosité et une éthique responsable : montrer comment l’exploration et la créativité peuvent être canalisées vers des projets bénéfiques pour le collectif, plutôt que de se laisser entraîner dans des entreprises égoïstes ou nuisibles. Aider ces individus à développer un code éthique qui guide leur créativité, les empêchant de tomber dans des pièges idéologiques extrêmes. Développement du courage et de la persévérance : Leur apprendre à gérer les revers et à maintenir leur engagement face à l’adversité, notamment en leur expliquant le phénomène de backlash, peut leur donner la force nécessaire pour continuer à lutter contre les idéologies autoritaires. Favoriser des environnements diversifiés : maintenir leur curiosité et créativité en les exposant à des environnements diversifiés et éthiquement solides, renforçant leur résilience contre les idéologies nuisibles. Encourager l’introspection positive : inciter à une auto-analyse de leur propre névrosisme (s’il est trop haut et qu’ils en souffrent) vers la recherche de solutions pour le réduire, en transformant leur curiosité en un outil de guérison plutôt que de (d’auto)destruction. |
Ouverture basse |
Appel aux valeurs traditionnelles : Ces individus sont sensibles aux discours qui valorisent les traditions et les valeurs familiales. En insistant sur la perte de ces valeurs à cause des influences extérieures, ils peuvent être amenés à soutenir des politiques autoritaires sous couvert de protection des traditions. Inventer ou détourner les faits historiques pour ne valoriser que des traditions liées à de forts préjugés et des structures autoritaires vues comme «bonnes », quitte à dire que les génocides ou toute trace des agressions autoritaires sont des mensonges créés par les gauchistes. Exploiter la peur que les traditions soient menacées : utiliser des discours alarmistes et des paniques morales pour les convaincre que les traditions sont menacées, jouant sur leur réticence au changement et leur anxiété. Exploitation de l’anti-intellectualisme : Ces individus sont faciles à manipuler avec des messages simples et directs, sans abstractions ou réflexions complexes. Utiliser des arguments comme « tel groupe vole ton emploi » et critiquer les intellectuels ou scientifiques comme des manipulateurs peut renforcer leur adhésion à une idéologie autoritaire. Renforcement des croyances fermées : Encourager l’idée que rester fermé aux nouvelles idées et au changement est une preuve de bon sens et de rationalité. Présenter le rejet de la nouveauté comme une défense contre la manipulation extérieure. Réduire le potentiel développement d’une flexibilité : limiter leur exposition à des idées nouvelles ou des perspectives alternatives, renforçant leur dépendance à une structure rigide qui ne tolère pas la diversité ou l’innovation. Valoriser l’action concrète : encourager des actions concrètes qui soutiennent les idées conservatrices, en évitant les discussions abstraites ou émotionnelles qui pourraient les rebuter. Encourager la passivité face aux problèmes personnels : Exploiter leur tendance à éviter l’introspection des problèmes personnels en leur offrant des solutions simplistes et conservatrices qui attribuent la cause aux ennemis et qui leur fait croire qu’ils n’ont pas besoin de changer. |
Favoriser un environnement d’apprentissage : créer des environnements sociaux qui valorisent l’autonomie et la découverte sans menacer les besoins fondamentaux. Leur apprendre à voir l’acquisition de nouvelles connaissances comme une opportunité plutôt qu’une menace. Approche concrète et pratique : Pour améliorer leur apprentissage ou leur ouverture, rester sur des aspects concrets et tangibles de l’apprentissage, évitant l’abstraction qui pourrait les décourager. Augmenter l’ouverture : encourager leur curiosité et leur capacité à rechercher activement des informations pour mieux comprendre les situations complexes et ne pas se laisser piéger par des récits simplistes ou biaisés. Introduction graduelle de la flexibilité : Montrer comment des règles peuvent être adaptées de manière constructive pour résoudre des problèmes nouveaux ou complexes. Encourager la curiosité et la tolérance à travers des petites transformations progressives qui sont appréciées plutôt que rejetées. Développement des idées : Bien qu’ils soient résistants à tout changement, montrer que le développement des idées est possible et appréciable. Utiliser des exemples historiques variés : introduire des concepts nouveaux en les liant à des exemples concrets du passé,ce qui peut les rassurer. Débloquer l’ouverture au changement : travailler progressivement à augmenter leur ouverture, en s’appuyant sur leurs autres traits hauts (conscienciosité, extraversion ou agréabilité) pour souligner le bien-être que cela génère de pratiquer des changements positifs. |
Conscienciosité haute |
Manipulation basée sur la peur du désordre/du chaos : Ces individus pourraient être sensibles à des discours qui soulignent le chaos et le danger causés par les exogroupes. En les exposant uniquement aux délits et violences commises par ces groupes, il est possible de les convaincre que pour protéger les autres, il est nécessaire d’adopter des mesures autoritaires. Montrer un cadre rigide et structuré : ces individus sont attirés par des systèmes qui offrent des règles claires et une structure délimitée. Une idéologie autoritaire leur offrira ce dont ils ont besoin pour se sentir en sécurité et efficaces, les rendant comme de bons soldats et travailleurs obéissants. Exploitation de leur sens du devoir : Ils peuvent être manipulés en les poussant à croire qu’il est de leur devoir moral de soutenir des politiques strictes pour maintenir l’ordre, même si cela implique des actions contraires à leur empathie ou leurs valeurs. Exploitation de leur rigueur et du contrôle : Ces individus peuvent être convaincus de rejoindre un mouvement autoritaire en leur faisant croire que leur rigueur et leur sens de l’ordre sont nécessaires pour contrôler et dominer les exogroupes qui sont présentés comme une menace. Leur conscienciosité élevée les rendra méthodiques et efficaces dans leurs actions, minimisant les risques d’erreurs. Validation de l’idée d’une compétitivité uniquement destructrice : Renforcer l’idée que pour réussir et maintenir l’ordre, il est nécessaire de dominer les autres, même au détriment de l’empathie et de la coopération. Exploiter leur perfectionnisme : exploiter leur tendance à se fixer des objectifs irréalistes en leur vendant l’idée que leurs difficultés (dues aux objectifs irréalistes) sont causées par des groupes ennemis, justifiant ainsi des politiques discriminatoires. |
Les aider à repenser les interactions sociales comme n’étant pas que compétitives : leur apprendre à voir les interactions sociales non comme un combat compétitif, mais comme une coopération mutuellement bénéfique, et à valoriser l’empathie et la coopération comme des forces, pas des faiblesses. Promotion d’un modèle horizontal : Enseigner des modèles de coopération et d’entraide, simples à comprendre et à appliquer, mais non basés sur la hiérarchie ou la domination, pour renforcer leur capacité à travailler efficacement en groupe sans glisser vers l’autoritarisme. Montrer la complexité des situations sociales : expliquer comment les conditions de pauvreté et de stress peuvent entraver la capacité à être organisé et productif, soulignant que ces situations demandent un travail d’organisation énorme et souvent invisible. Encourager des attentes réalistes : Aider ces individus à fixer des objectifs plus modestes et atteignables, tout en valorisant l’imperfection comme partie intégrante de l’expérience humaine. Montrer comment l’erreur est signe d’apprentissage et non de faiblesse. Montrer comment la compétitivité pourrait prendre des formes constructives, c’est-à-dire sans une baisse de l’agressivité vis-à-vis de l’adversaire et ne concernant que l’évolution d’une compétente, non la mise en jeu de ses moyens de subsistance ni sa survie. Souligner l’aspect organisé des règles éthiques, des droits de l’homme et de leur effet d’ordre et de paix sur la société et comment les idéologies autoritaires sous prétexte d’ordre brisent au contraire cet ordre lié aux droits humains. |
Conscienciosité basse | Exploiter l’inaction : profiter de leur tendance à éviter les tâches difficiles en les incitant à soutenir passivement des idées extrémistes sans s’engager activement.
Surfer sur l’absence de discipline : profiter de leur manque d’organisation ou d’autodiscipline pour les inonder de contenu négatif (surtout s’ils sont haut en névrosisme), notamment via les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux. Ils peuvent ainsi diffuser des fakes news ou participer de loin à la propagande par manque d’autodiscipline pour vérifier les informations ou se retenir de partager/discuter du sujet sur le moment. |
Développer la conscienciosité : encourager l’adoption de petites habitudes d’organisation et de discipline pour renforcer leur capacité à s’engager de manière durable dans des projets, tout en préservant leur haute agréabilité et en s’appuyant sur les autres traits hauts (si c’est l’ouverture, montrer comment cela va permettre de créer, si c’est l’extraversion, montrer comment s’organiser va permettre de prendre encore plus de plaisir etc). Promouvoir la compréhension de la liberté : Le bas consciencieux aimant vivre au jour le jour, cela peut l’intéresser de l’aider à reconnaître que les mouvements extrémistes peuvent finir par restreindre leur propre liberté, malgré les promesses de supériorité et de liberté d’action. Instaurer des habitudes positives : aider à développer des routines qui réduisent l’exposition aux informations négatives ou aux manipulations liées aux réseaux sociaux, comme se fixer des moments sans médias ou des activités qui les apaisent/ les amusent. |
La prochaine fois, nous explorerons des interprétations de résultats par les psychologues, dans le cadre thérapeutique et parfois judiciaire.
La suite : ♦PP4: Un agresseur sexuel, un fondamentaliste accro aux jeux, et une conservatrice : analyse de personnalité
Notes de bas de page
2Baranski 2018 https://www.proquest.com/openview/69147fa73f85ee9d1081a54b7eba9272/1?pq-origsite=gscholar&cbl=18750 Hudson & Fraley, 2016b https://www.nathanwhudson.com/vita/pdf/Hudson%20&%20Fraley,%202016b.pdf ; Hudson & Roberts, 2014 https://www.nathanwhudson.com/vita/pdf/Hudson%20&%20Roberts,%202014.pdf .
3Lynam, 2002 ; Miller, Lynam, Widiger, & Leukefeld, 2001 ; Widiger & Lynam, 1998 ; plus précisément dans ces recherches, la psychopathie ou le trouble de la personnalité antisociale est lié à une agréabilité et une conscienciosité faible, le névrosisme est faible sur les facettes anxiété, dépression, vulnérabilité et timidité sociale ; mais fort sur colère-hostilité et impulsivité.
4Récemment j’ai vu par exemple des gens d’extrême droite sur twitter vanter la basse agréabilité, arguant que les intellectuels, les créateurs seraient hauts ouverts + bas agréables. Non seulement c’est faux, parce que si effectivement souvent l’ouverture est corrélée à la créativité, l’agréabilité est hors de propos. De plus, ils s’appuyaient sur des préjugés du créateur à l’écart de tous, qui n’est en rien une réalité commune aux créateurs, et l’agréabilité ne se mesure pas comme ça : un introverti très retiré du monde, même ermite, pourrait avoir un score énorme d’agréabilité, parce que sociabiliser et chercher la compagnie ne veut pas dire être haut en agréabilité, mais en extraversion. Et l’on peut être un extraverti jamais seul, cherchant la sociabilité tout en détestant les gens, en s’en méfiant, etc. C’est assez osé pour une personne d’extrême droite de vanter l’ouverture, de la racialiser comme Européenne (ce qui est faux), alors que les profils autoritaires sont connus pour scorer très bas. Ils se vantent de quelque chose qu’ils n’ont sans doute pas au vu de leurs préjugés racistes et sexistes.
[…] Article suivant ♦PP3: Comment interpréter le questionnaire de personnalité? […]
[…] La dernière fois, nous avions exploré des pistes pour commencer à interpréter et comprendre les résultats à l’Ipip neo ou le Neo pi, en comprenant les traits en eux-mêmes, puis entre eux. Aujourd’hui on se penche sur comment voir le tout, et ce en fonction des situations, à travers des études de cas de patients consultant des psychologues. […]
[…] PP3. Comment interpréter les résultats selon la théorie dispositionnelle ? […]
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