♦PP5 : La personnalité selon la perspective dispositionnelle

La science avance dans des endroits obscurs, éclaire un point d’un objet, peut nous faire penser que c’est une armoire, puis avance, rajoute une lumière sur une autre point et voilà que l’objet ressemble à un bureau. Elle avancera encore et nous permettra de voir que c’est un combiné bureau + armoire et peut-être nous amènera à découvrir tout autre chose par la suite. Ce qu’on va voir aujourd’hui est une façon d’éclairer le sujet, mais rappelez-vous qu’on en découvrira d’autres, différentes. Elles n’invalideront pas forcément les éclairages du jour, mais feront apparaître la personnalité d’une toute autre façon.

La totalité du dossier est accessible en epub : https://www.hacking-social.com/wp-content/uploads/2023/06/La-personnalite-cette-performa-Viciss-hackso.epub

Articles du dossier : 


Comment définir la personnalité ?


La perspective dispositionnelle sur laquelle on s’appuie aujourd’hui est celle de McCrae et Costa, les créateurs du Neo Pi ; ils définissent la personnalité ainsi :

« Les traits de personnalité sont des dimensions décrivant des différences individuelles dans les tendances à manifester des configurations cohérentes et systématiques de pensées, d’émotions et d’actions »

McCrae, Costa, Personality in adulthood, a five factor theory perspective, 1990

Par exemple, si on reprend notre profil tiré au dé (ci-dessus), Jean Bernard, la configuration de sa facette élevée « Vulnérabilité » (ci-dessous) est à la fois :

  • une pensée, lorsqu’il pense face à un examen « j’y arriverais jamais, qu’est-ce que je dois faire !!! »,
  • une émotion quand il ressent une panique qui le décompose,
  • une action lorsqu’il est totalement passif, sidéré ou écrit n’importe quoi sur son brouillon, ou cherche à obtenir de l’aide en posant nerveusement des questions.

C’est une configuration cohérente et systématique, c’est-à-dire qu’à même situation stressante ou qu’à même dispositif où on l’a testé, on peut s’attendre à ce que Jean-Bernard exprime une même incapacité et un même désespoir.


D’où vient la personnalité ?


Le physiologique

Petit morceau du modèle de McCrae et Costa (1996) sur le mode de fonctionnement du système de la personnalité.

Selon Costa et McCrae, et j’insiste sur le fait que c’est leur théorie à eux, les traits ont uniquement une base biologique : les recherches parlent de 30 % à 60 % d’héritabilité1, c’est-à-dire à la fois un héritage physiologique qu’un héritage provenant des premiers environnements sociaux que nous avons connus (nos parents, nos proches, l’école, des évènements qu’on a pu affronter, etc.) et donc de notre apprentissage de ce qu’était une « bonne adaptation ». D’autres recherches2 font aussi des liens avec des structures neuroanatomiques, polygénétiques, etc.

Selon cette perspective, même si les traits sont biologiquement déterminés, l’expression de ceux-ci (ou la non-expression) ne serait pas forcément d’ordre biologique, mais potentiellement lié aux environnements sociaux extérieurs, leurs contraintes, leurs opportunités, etc. Le trait est bien une disposition, c’est-à-dire qu’un haut extraverti est disposé à exprimer cette forte extraversion, mais ne va pas nécessairement le faire en continu.

Et c’est ce qu’on va voir avec la suite du modèle qui nous parle du culturellement conditionné.

Le culturellement conditionné

Dans le schéma, les tendances de base (donc, entre autres, les 5 traits) comme les influences externes (normes culturelles, situations…) causeraient des adaptations caractéristiques.

Les adaptations sont dites caractéristiques de la personne parce que ça reflète ses dispositions, c’est-à-dire le fait qu’elle soit encline à faire ceci et pas cela : par exemple, un extraverti sera plus enclin à choisir une soirée festive avec beaucoup de monde et un gros son sur lequel il pourra danser plutôt qu’une petite soirée toute tranquille avec très peu d’amis dans un immeuble où l’on ne peut pas faire trop de bruit. Ce sera le contraire pour un introverti (bas sur toutes les facettes d’extraversion). Et malgré sa propension à avoir envie de faire la fête, une influence extérieure comme le fait d’être obligé d’assister à un enterrement le fera adapter sa tendance de base.

Autrement dit les 5 traits sont joués en fonction des influences externes : certes on est peut-être généralement hautement extraverti, mais si la situation sociale demande d’être discret pour respecter la famille du défunt et son deuil, on se fera discret. On s’adapte en n’exprimant pas des traits qui seraient mal perçus dans ce contexte, on s’adapte pour respecter l’autre, par prosocialité et par empathie : bien que parfois des adaptations peuvent être vécues comme des contraintes, une autocensure ou une atteinte à sa liberté, cela peut ne pas être le cas comme ici avec l’enterrement, surtout si les raisons prosociales sont claires. Si par contre on demandait de la discrétion à un extraverti à une soirée festive, et qu’on jugerait sévèrement ces émotions positives, là oui il est possible que l’extraverti se sente à juste titre forcé de s’adapter à des contraintes injustes et injustifiables.

Les adaptations caractéristiques, qui sont en quelque sorte la mise en jeu des traits, sont aussi influencées et cadrées par des constructions personnelles telles que la conception qu’on a de soi : par exemple, on pourrait écrire notre mythe personnel en commençant par décrire notre légendaire introversion. Une personne extérieure pourrait confirmer (ou non) ce mythe en rappelant sa biographie objective et toutes ces fois où cet introverti a refusé les invitations aux soirées, toutes ces fois où il s’est échappé des situations de groupe, toutes les fois où il n’a pas participé aux karaokés, toutes les fois où il a préféré rester devant son PC plutôt qu’aller à des concerts, aux fêtes foraines et aux festivals non-geek.

J’ai précisé « non-geek », parce que dans les recherches qui croisent l’expression sur les réseaux sociaux et leur liens avec les traits (ici https://www.scinapse.io/papers/2119595472) l’introversion est très liée à des geekeries ; ici, il est à noter qu’il s’agit d’un échantillon de 74 859 personnes, il s’agit du même jeu de données qu’utilisé par Cambridge Analytica

La personnalité est donc dans cette théorie comme à la fois très modelée par le social (à travers les différents conditionnements culturels rencontrés dans notre vie et le besoin de s’adapter à des environnements sociaux) et est endossée comme personnelle, reflétant notre identité puisque les traits nous conduisent à faire certains choix contre d’autres. C’est ce qu’on va rajouter dans notre concept de soi, avec ces mythes personnels « je suis râleur/introverti/altruiste, etc. » ou à travers les comportements qui construisent notre biographie objective, donc qui sont observables et mesurables par les autres (avoir râlé toute la journée au travail par exemple).


Ce que n’est pas la personnalité


Contrairement à des perspectives encore plus anciennes de la personnalité, dans le modèle à 5 facteurs de McCrae et Costa, la personnalité définit une partie limitée de l’individu et ne concerne ni ses croyances, ni ses attitudes, ni ses habiletés, ni ses humeurs. Et le premier point le plus important, c’est qu’il ne s’agit pas d’une détermination absolue.

– Les traits ne sont pas des déterminants absolus, ce sont des dispositions trouvant leur expression dans une variété d’actes spécifiques. Ainsi, comme il s’agit d’une disposition, un trait haut ne veut pas dire que la personne sera tout le temps comme ça en permanence, elle sera simplement plus disposée qu’un trait moyen ou bas à l’être plus souvent.

« Les exigences des rôles sociaux que nous jouons, les faits de la situation actuelle, l’humeur du moment et les habitudes acquises contribuent tous à façonner le choix d’un acte, d’une motivation ou d’une réaction émotionnelle particulière »

McCrae et Costa, Personality in adulthood, 1990

Avant, ce point aurait été excluant parce que des traits ne représentant que 5 à 10 % des différences individuelles de comportement étaient une façon de rejeter la théorie des traits, la considérer comme « folle »3 ; mais McCrae et Costa réaffirment que c’est exactement le pourcentage attendu, car pour eux les traits ne sont pas des déterminants absolus.

– La personnalité est distincte des croyances et des attitudes, car celles-ci visent un objet particulier : on croit par exemple qu’il ne faut pas passer sous une échelle, car ça porte malheur, mais on ne croit pas que les chats noirs portent malheur. L’objet de croyance est ici assez précis, ce serait même difficile de qualifier la personne de totalement superstitieuse.

Quant à l’attitude, c’est une tendance stable et générale à réagir de manière positive, négative ou ambivalente à un objet, une personne, une idée ou une situation particulière : par exemple l’autoritarisme de droite mesurée par le RWA est une attitude, c’est-à-dire une tendance qui amène à émettre des préjugés sur les exogroupes, être soumis à l’autorité, être conventionnel, être agressif, autoritaire. On peut ne pas trouver cette précision avec le Neo PI.

Nous en parlons ici :

Ceci étant dit, lors de l’analyse qu’on a vue dans l’article 4, il y a néanmoins des mesures de style d’attitude et au final on retrouve l’attitude autoritaire soit avec une combinaison O – A+, ou O- A – . À l’inverse, le progressiste était davantage O+ A+.

Je me permets d’affirmer cela au vu d’études croisant mesure du RWA et Neo Pi ; ici, Akrami, N., & Ekehammar, B. (2006). Right-wing authoritarianism and social dominance orientation: Their roots in Big-Five Personality Factors and facets. on voit des corrélations négatives importantes entre O6 (valeur) et RWA, ainsi qu’entre A6 (sensibilité) et SDO, on peut s’attendre à ce qu’un autoritaire de droite soit bas en valeurs, et qu’un autoritaire à dominance sociale soit insensible au sort des autres. Ce n’est pas la seule croisant l’autoritarisme et la personnalité, cf la méta analyse de Sibley, C. G., & Duckitt, J. (2008) qui montre le lien entre RWA et O-, SDO avec A-/O-

Il est intéressant de savoir que contrairement à d’autres modèles qui avaient fait du trait d’ouverture quelque chose de basé sur l’intelligence, McCrae et Costa se sont basés sur le travail de Rokeach sur le dogmatisme et sur le travail de Carl Rogers (dont l’œuvre montre à mon sens une perspective anti-autoritaire et des méthodes pour libérer des pressions autoritaires, y compris au cœur des institutions, on en a longuement parlé dans ETP). A noter que les profils autoritaires d’Adorno avait une facette nommée « anti intraception », qui ressemble assez à une facette « ouverture aux sentiments » basse.

On avait parlé de la notion de dogmatisme de Rokeach dans cette vidéo :

– La personnalité est distincte de la notion d’habilité mentale, car l’habilité est mesurée par des performances en ce qui concerne certaines tâches : par exemple dans la WAIS (mesure du QI) il est mesuré entre autres les performances de la mémoire de travail au moment4 du test. Avec le Neo pi, impossible de savoir les compétences ou capacités de la personne.

– La personnalité selon McCrae et Costa n’est pas liée aux habitudes mécaniques (comme dire « tu sais » à chaque fin de phrase), car ces habitudes sont des comportements spécifiques appris. On peut aussi prendre l’exemple d’habitudes un peu moins mécanique : un bas consciencieux peut avoir pris l’habitude très ordonnée à son poste de travail parce que c’est comme ça qu’on lui a appris à faire, mais s’il avait organisé lui-même ses tâches, peut-être n’aurait-il pas du tout pensé à ordonner quoi que ce soit. L’agresseur sexuel dont on avait parlé dans l’article 4 semblait ainsi : au travail il pouvait démontrer une forte conscienciosité (pas de retards, pas de fautes), mais ailleurs ce n’était pas le cas.

On pourrait donc imaginer qu’on peut avoir une habitude isolée à l’opposé de nos traits, mais cela peut faire partie d’un tout assez cohérent :

«  Conduire vite peut simplement être une habitude, peut-être apprise en observant la façon dont des amis ou des parents conduisent. Mais si le conducteur rapide aime aussi la musique forte et les montagnes russes, et peut-être expérimente un peu la drogue, nous commençons à voir un schéma général que nous pouvons identifier comme une recherche de sensations (Zuckerman, 1979). »

McCrae et Costa, Personality in adulthood, 1990

– Les traits sont distincts des humeurs particulières, des effets de stress ou de tension temporaire. Par exemple, si on est anxieux un jour seulement dans le mois, c’est sans doute lié à la situation qu’on a eu ce jour-là et pas en raison d’un trait marqué. Ce n’est que lorsque ce mode pattern persiste malgré les changements de circonstance qu’il s’agit là de l’expression d’un trait. Être très anxieux à la veille d’un examen ou dans une tâche de travail donné n’est pas synonyme du même vécu d’un haut score en anxiété, qui vivra aussi l’anxiété dans des situations sans enjeux, lors de vacances, de bons moments, etc. Ainsi dans la recherche, cela se représente par des résultats stables, même s’il y a des semaines (voire des années) entre la passation des questionnaires.


Comment ça marche la personnalité en tant que disposition ?


  • Plus un trait de personnalité est très bas ou très haut, plus sa personnalité s’exprimera fréquemment de façon intense, persistante, s’exprimant en comportement.

L’ambivert par exemple (qui est moyen en extraversion, qui n’est donc ni complètement introverti ni complètement extraverti) n’aura pas des comportements très marqués et persistants : un coup il sera hyperactif et cherchera la foule, un coup il préférera la solitude et les activités calmes. C’est difficile de prédire son comportement. Par contre, il sera plus facile de prédire que votre collègue très extraverti va adorer tel séminaire hyperactif, détester travailler seul dans ce bureau à l’écart des autres, ne pas hésiter à se lancer sur la piste de danse à telle soirée, amuser la galerie à la machine à café, etc.

  • Plus un trait est marqué et ancien, plus cela constitue un élément clef de l’identité de l’individu, plus il le revendique, plus il ne retient que les aspects positifs. Il peut trouver cela « naturel » ou « évident », notamment les visions du monde qui en découlent.

Par exemple, les chercheurs5 citent qu’une personne méfiante (une facette de la basse agréabilité) peut estimer que la méfiance est une qualité, un atout dans le monde qu’elle considère comme dangereux.

  • Les situations peuvent activer un trait ou une configuration de traits.6

Par exemple, il est difficile d’être altruiste ou d’être selon d’autres facettes de l’agréabilité si vous avez passé votre journée à télétravailler seul sur des documents, et que vous ne pouviez faire que ça : il n’y a littéralement pas d’opportunité d’être agréable dans ces conditions puisque l’agréabilité pour s’exprimer nécessite une situation interpersonnelle.

  • Les traits conduisent souvent les gens à développer des comportements nouveaux, parfois après réflexion et planification ; McCrae et Costa affirment que c’est en cela que ça se distingue des habitudes qui sont des répétitions irréfléchies d’un comportement antérieur. Cependant, peut-être que quelque chose m’échappe, mais excepté sur des traits connus pour être aventureux (comme l’extraversion et sa facette recherche de sensations, l’ouverture et sa facette ouverture aux actions) j’ai du mal à trouver des expériences, des études qui démontreraient que les traits en général nous pousseraient vers la nouveauté, vers des comportements inédits.

 

  • Notre personnalité nous pousse à sélectionner les situations que nous voulons vivre7, voire à manipuler intentionnellement l’environnement qui nous convient.

Par exemple, dans mon ancien job de restauration, mes collègues les plus extravertis voulaient tous travailler dans l’endroit qui était le plus grand, le plus fréquenté et celui où la sono était la plus forte. Ils cherchaient activement à vivre dans le lieu qui satisfaisait le plus ce trait, et contrairement à d’autres plus introvertis, ils n’arrêtaient pas de régler la sono pour avoir le son suffisamment fort pour danser/chanter en faisant le ménage à la fermeture.

  • Les traits affectent la perception que nous avons des événements et nos réactions à ces événements8.
  • La personnalité est relativement stable dans le temps en moyenne, et selon McCrae et Costa la plupart des gens ne changent pas, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas capables de changer.

Et ce point-là la question de la stabilité a été particulièrement polémique : personne ne veut rester coincé avec son névrosisme élevé sans espoir que cela puisse changer un jour. Personne ne veut croire que passé trente ans, et ce malgré des changements de carrière, de famille, des événements qui ont bousculé nos vies, nous sommes restés exactement les mêmes, sans avoir évolué pour le meilleur ou pour le pire. On sent tous non pas que nous serions capables de changer et qu’on s’y refuserait, mais que des événements extérieurs nous ont bien fait changer. On a tous vu des proches ou des figures publiques se transformer, se fermant ou s’ouvrant davantage, après des drames, des accidents, des événements.

Mais il serait hypocrite de nier que l’inverse n’existerait pas. Sentez toute l’accusation, la déception qu’il y a dans ce « hé bah, il a bien changé… » : parfois on perçoit le tout petit changement dans l’expression de personnalité de l’autre comme une déception à nos attentes. Nous aurions voulu le statu quo de cette personne, pouvoir prédire que non, elle se comporterait comme l’introvertie qu’elle a toujours été et nous laisserait le leadership ; quel affront d’avoir osé parler devant tous alors que ce n’est pas ainsi qu’elle est censée se comporter !

Et parfois, lorsqu’il y a des atteintes à la mémoire, oui le changement est dramatique, comme dans Alzheimer, la personne change totalement au point de perdre tout ce qu’elle a été, ne plus être reconnaissable – ni reconnaître les autres.

Dès les années 70, la stabilité de la personnalité après 30 ans a été un verdict implacable qui validait la toute-puissance des dispositions, qu’importe les événements, les gens ne changeaient pas tant que ça : McCrae et Costa sont revenus eux-mêmes sur cette affirmation pour la modérer, cependant je ne peux m’empêcher de voir dans leurs écrits qu’ils mettent à la stabilité une valence positive et au changement — hormis en thérapie — une valence négative.

Cette stabilité ne sera pas le seul point de discorde. Ainsi, dès la prochaine fois, nous entrerons dans les critiques les plus vives du modèle à cinq traits, tout en apportant des alternatives d’autres interprétations qui modèrent ou transmutent totalement les règles que nous avons vues jusqu’ici.

La suite : ♦PP6 : LA PERSONNALITÉ FIGÉE DANS LE PLÂTRE, STABLE ET INCHANGEABLE DÈS NOS 30 ANS ???

 


Note de bas de page


 

La totalité de la bibliographie de ce dossier est présente ici : https://www.hacking-social.com/2023/04/03/%e2%99%a6ppx-sources/ 

1 Loechin et nichols 1976 ; Matheson et al 2013 : 40 % des différences individuelles qui touchent personnalité sont dus aux facteurs génétiques et 60 % aux environnements non partagés ; Plomin et al 1999 héritabilités de 49 % pour E et de 41 % pour N ; Bergeman et al 1993 héritabilités de 12 % pour A, 40 % C, 29 % « culture » (ancien trait qui s’approche de O ; Jang et al 1996 41 % d’héritabilité de N, 53 % E, 61 % O, 41 % A, 44 % C ; Bratko, Butkovic, Hlupic, Pocrnic [2022] 60 % d’héritabilité pour N et O, 57 % pour A, 52 % pour C et 46 % pour E.

2Mottus kandler bleidorn riemann mcccrae 2017 ; borkenau, riemann angleitner, spinath 2001 ; briley tucker-drob 2014 ; jang, mccrae angleitner, riemann livesley 1998 ; kandler papendick 2017 ; mccrae jang livesley riemann angleitner 2001 ; sanchez-roige gray, mackillop, chen, abraham, palmer 2017 ; vukasovic, bratko 2015Abdellaoui, nivard, hottenga, fedko, verweij, baselmans, ehli, davies, bartels, boomsma, cacioppo 2018 ; lo 2017 ; weiss 2016Ricelli toschi nigro terraciano passamonti 2017

3C’est McCrae et Costa qui le dise, citant notamment l’étude de Mischel (1968) mais attention, on reviendra dessus, parce que n’est pas ce que disait Mischel.

4Je précise parce que la mémoire de travail est très sensible au moindre évènement interne ou externe et peut flancher pour des tas de raisons qui en disent plus de l’état de la personne que ses capacités réelles.

5Rolland JP L’évaluation de la personnalité, 2004

6Jackson Thoemmes Jonkmann Trautwein (2012)

Viciss Hackso Écrit par :

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